lundi 5 novembre 2012
L’association le Refuge exprime sa déception au lendemain de l’annonce par Najat Vallaud-Belkacem de son Plan contre l’Homophobie et la Transphobie.
communiqué Le Refuge - 1/11/2012
L’association le Refuge exprime sa déception au lendemain de l’annonce par Mme la
Ministre Najat Vallaud-Belkacem de son Plan contre l’Homophobie et la Transphobie.
En effet, une des principales mesures recommandées par l’association de lutte contre
l’homophobie ne fi gure pas dans les propositions gouvernementales : le plan ne prévoit rien
pour l’hébergement de stabilisation des jeunes en errance en raison de leur orientation
sexuelle ou identité de genre. « Nous avons contribué à six groupes de travail et participé à
près de 18 réunions déclare Nicolas Noguier, président du Refuge. Un investissement humain
et fi nancier qui devait déboucher sur des mesures concrètes pour les jeunes homosexuels et
transsexuels que nous accompagnons. Au fi nal, notre revendication la plus urgente n’a pas
obtenu de réponse ! »
De façon générale, les dirigeants du Refuge estiment que le gouvernement n’est pas
dans l’action mais dans l’annonce. Les associations auraient-elles été consultées pour rien,
ou simplement pour calmer leurs ardeurs ? « Nous resterons vigilants et monterons au créneau
chaque fois que nécessaire, car trop de jeunes sont actuellement en souff rance et ne sauraient se
contenter d’un rappel des principes, avertit Nicolas Noguier. L’abandon familial, le délaissement
social se traduisent aujourd’hui au niveau gouvernemental par une politique les laissant encore
sur le carreau. Le Refuge lutte chaque jour, avec de faibles moyens, pour pallier cette carence et
ne cessera pas son combat ! »
Les dirigeants du Refuge saluent toutefois le lancement par le Ministre de l’Education Nationale
d’une « mission relative à la lutte contre l’homophobie qui portera sur la prévention du suicide
des jeunes LGBT ». Quelques avancées devraient aussi avoir lieu en matière de formation des
travailleurs sociaux d’une part, de prévention et d’information en milieu scolaire d’autre part (avec
la simplification de l’agrément).
Le Refuge rappelle ses préconisations au gouvernement