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La marche de Paris : le reportage photo

date de redaction dimanche 25 juin 2006     auteur Pierre Léonard


800.000 personnes ont marché ce samedi pour soutenir les revendications d’égalités portées par l’Inter-LGBT. Reportage en images.


La marche des Fiertés LGBT de Paris 2006

Avec 800.000 personnes comment cela fonctionne et comment est-ce la première manifestation politique française sans aucun incident.

C’est le résultat d’un travail d’une année du conseil des associations, de la commission marche et de la commission inter associative.
Un conseil d’association des commissions de bénévoles qui se réunissent chaque mois pour faire avancer chaque points :
 le slogan,
 le parcours,
 l’arrivée,
 les relations avec la préfecture,
 la mobilisation des bénévoles pour assurer la sécurité, la gestion de l’octroi,
 la mise en place du carré de tête,
 les prises de paroles,
 l’inscriptions des associations et des commerces,
 toute la logistique,

Mais la marche c’est aussi toute une matinée de préparation pour des chars mégalomaniaques jusqu’au plus modestes.

C’est vers 13 heures que le char de l’inter-lgbt s’ébranla vers la place montparnasse.

Les Mélo’Men et les Gais Musette chantaient et dansaient pour le plaisir de tous.

Vers 13 heures vinrent les prises de paroles. initiées par Alain Piriou porte parole de l’inter lgbt qui rappela les nécessités de la vie dans la république française et entre autre l’égalité.

Les prises de paroles sont réservées aux associations qui soutiennent le slogan de l’inter-lgbt. Nous entendrons ainsi :
 Hugues Drapier et Edouard de l’Ardhis,


 Hélène Boulanger de la coordination lesbienne française


 Franck Tangui de l’APGL, plaide pour l’adoption et bien sur le mariage,


 Christian Saoult d’AIDES, nous rappelle que 10% des homosexuels sont séropositif et que le taux de séroconversion est inflationiste.


 Jean Pierre Dubois de la Ligue des Droits de l’Homme, est un fidèle de la marche et le restera tant que les droits fondamentaux ne seront pas respectés.


 Stéphane Corbin de l’Interpride, nous annonce que nous sommes le pays européen qui marche le plus.

Bien sûr, comme chaque année toutes les interventions ont été traduites en langage des signes.

Enfin le carré de tête se met en place. Un vrai travail de stratégie politique et de gros bras.

Mais cette année une meute de journaliste et de photographe mis une pression très forte sur la sécurité. Une véritable émeute pris forme car les entrées étaient comptées. Des mouvements de foules s’en suivirent et je fus pratiquement piétiné. Il s’en fallut de peu, un mouvement du service d’ordre pour me rattraper. C’est la première année qu’une telle pression existe. Des nom d’oiseaux furent échangés malheureusement.

Jack Lang, sagement, se tint à l’écart et trouva dans la foule sa popularité légendaire.

Les motards se mirent en place pour ouvrir la marche, les moteurs ronflèrent.

Il fallut attendre trois quart d’heure avant de pouvoir entrer dans le carré de tête, et encore, en usant de complicité.

François Hollande était déjà parti, un vrai papillon. Mais il avait eu le temps de déclarer à TF1 que "le mariage gay serait une loi si la gauche revenait au pouvoir".

Il restait Dominique Strauss Kahn,
Romero n’était plus visible non plus

et Dominique Voynet, des Verts.

Et tout cela pour s’entendre dire par la préfecture de paris qu’aucun comptage ne sera fait car la manifestation n’est pas politique. Jamais le carré de tête ne fut aussi plein de personnalités.

Après l’émeute, la marche pu démarrer.

On pouvait y voir :

l’ASB l’association du syndrome de Benjamin qui aide les trans.

L’autre cercle, auteur d’un rapport sur les droits des LGBT dans le monde du travail

Des étudiants assez directs qui s’engagent pour le safersexe.

les théatreux de cour et jardin

le parti communiste français

le Long Yang Club qui fut le char le plus populaire de la marche.

beaucoup de femmes étaient présentes

beaucoup de musique vivante, ici les percissionistes du PASTT,

Act-up cette année s’est illustré par sa sobriété, pas de char seulement un grand voile de cinquante mètres de long et un slogan typiquement act-upien : "sida j’irai danser quand même".

les Arméniens et les Libanais de France

quelques char un peu trash "tolérance on se la fout dans le cul",

beaucoup de chars de d’étudiants de grandes écoles,
dont certains très engagés dans la prévention comme le LMDE.

  • les panthères roses, plus queer que jamais,

La suite du reportage Reportage photo - suite

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