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Mariage gay : risque de zoophilie pour l’UOIF

date de redaction vendredi 16 novembre 2012


L’Union des Organisations Islamiques de France ne fait pas dans la dentelle pour rejeter le projet d’ouverture du mariage aux couples de même sexe, en pratiquant des amalgames outranciers.


Voir en ligne : http://www.uoif-online.com/v3/spip....

Dans un long texte intitulé Sur le mariage entre personnes de même sexe et l’homoparentalité, publié le 13 novembre sur son site internet, l’Union des Organisations Islamiques de France a rappelé son opposition au mariage entre personnes du même sexe, tout en mettant en garde contre un "risque de zoophilie" mais aussi de "polyandrie", un raisonnement outrancier et parfois fallacieux.

"Si le mariage entre deux personnes de même sexe devient une norme, alors toutes les revendications, même les plus incongrues peuvent, un jour, devenir une norme, au nom du même principe d’égalité", écrit l’organisation, réputée proche des Frères musulmans.

"Qui pourra délégitimer la zoophilie, la polyandrie, au nom du sacro-saint amour ?", poursuit-elle. Rappelons que l’UOIF craint la polyandrie, qui est le fait pour une femme d’avoir plusieurs partenaires simultanément, mais pas la polygynie, le fait d’avoir plusieurs femmes, pratique autorisée par l’Islam. L’organisation semble ainsi introduire une étrange distinction entre les différents types de polygamie, celle des femmes étant plus à craindre que celle des hommes.

"Ne sommes-nous pas en train de suivre une voie où le principe d’égalité ne serait plus défini par des limites et des normes communes, mais par des perceptions personnelles, aussi égoïstes et affectives puissent-elles être ?" demande l’UOIF.

"Nous souhaitons rappeler que l’homophobie est condamnée par tous. Nous la condamnons fermement, mais cette discrimination n’est pas l’objet du débat", rappelle l’organisation. "Il n’est pas non plus ici question de se prononcer en faveur ou contre l’homosexualité, puisque tout individu a le droit de mener sa vie privée comme il l’entend", poursuit-elle.

"Il est du devoir de tout un chacun de bien comprendre les conséquences que cela pourrait avoir sur notre société si cette nouvelle forme de mariage et de parentalité entre en considération", ajoute l’UOIF.

"Nous invitons la société civile dans son ensemble à s’exprimer et à prendre part à ce débat et à cette prise de décision qui risque de bouleverser irrémédiablement nos vies", conclut le texte.


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