lundi 25 juillet 2005
Même le dimanche, on ne chôme pas à l’Université d’Eté Euroméditerranéenne des Homosexualités de Marseille. Pierre a parlé d’internet, rencontré les Panthères Roses de Montréal et assisté au Festival des connes.
Après des jours de mistral, les calanques sont enfin réouvertes, pour le grand bonheur des participants. l’eau y était fraîche, la mer balayée par le mistral s’était bien refroidie, mais la magie du lieu fait oublier ce désagrement.
Nous retrouvons les études d’Alain Léobon [1], chercheur franco-québecois mais sans Alain Léobon qui a dû rester au Québec. Une personne de Sida Info Service le remplace, mais sans toute la connaissance analytique, et la présentation est menée tambour battant. Nous avons à peine le temps de noter quelques chiffres clés : 1.500 sites répertoriés, 10.000 réponses à l’enquête.
Puis un débat commence sur le bareback, la fragilité imaginée des plus jeunes. Débat qui doit être recadré systématiquement sur le sujet de l’utilisation d’Internet.
Le rapport de recherche sera diffusé sur ce même site dès sa mise à disposition publique.
Les Panthères Roses de Montréal parlent de leur engagement dans une revendication queer radicale et situent leur action dans la continuité des événements de Stonewall.
Il décrivent trois directions de radicalité :
Créés en 2002, il veulent se baser sur l’action et non pas la discussion ou le lobbying du pouvoir :
Ils agissent en démontant la famille, l’état, l’église, l’amour, le mariage.
Comme présenté il y a quelques jours, la performance de madame H et de son équipe est réalisée. Le Festival des connes enchaîne gag sur gag en pastichant le festival de Cannes avec son défilé de stars, la conférence de presse, la projection du film The sexe of madame H puis une remise de palmes.
Une entrée bien gardée.
La descente de bravebite.
La star alcoolique déchue.
La remise des palmes.
Enfin Madame H.