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Marche de l’Existrans : pour les droits et la dignité des trans

date de redaction vendredi 19 octobre 2012


Homosexualités et Socialisme marquera sa solidarité dans les luttes que mènent les personnes trans contre les discriminations subies et marchera avec elles et avec eux derrière le slogan « Des papiers si je veux, quand je veux ».


communiqué HES - 19/10/2012

La 16e marche des personnes trans et de celles qui les soutiennent, l’Existrans, se déroulera à Paris, samedi 20 octobre 2012 à 14 heures de Bastille à l’Hôtel de Ville.

Homosexualités et Socialisme (HES) marquera sa solidarité dans les luttes que mènent les personnes trans contre les discriminations subies et marchera avec elles et avec eux derrière le slogan « Des papiers si je veux, quand je veux ».

HES se félicite de voir les pouvoirs publics prendre en considération les revendications des associations trans. Le programme interministériel de lutte contre les violences et les discriminations commises à raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre est une première. Son mode de préparation, l’écoute de l’ensemble des associations LGBT, est inédit. Ses conclusions, qui doivent être remises au premier ministre à la fin de ce mois, sont attendues et constitueront une étape.

Les attentes sont grandes. La France est en retard sur la prise en compte des difficultés de vie quotidienne terribles des personnes trans et des fréquentes atteintes à leur dignité. L’identité sexuelle a été ajoutée aux motifs de discriminations réprimées par le code pénal (article L-225-1). Mais combattre les violences subies par les trans passe par une dénomination correcte, inclusive de leur diversité et de leurs vécus. C’est pourquoi "l’identité de genre" doit rentrer dans notre droit.

La loi qui réformera les conditions de changement d’état civil est une réforme fondamentale. En s’appuyant sur la résolution 1728, votée en 2010 par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, la France doit permettre la rectification de l’état civil d’une personne trans sans poser de condition médicale. Eliminer l’arbitraire qui règne entre les tribunaux et permettre de maîtriser le moment où l’on obtient des papiers d’identité adéquats (par exemple au moment d’un changement professionnel ou entre deux années scolaires), c’est lutter efficacement contre l’exclusion sociale des personnes trans. HES se tiendra aux côtés des parlementaires socialistes qui s’empareront de ce projet de réforme et restera vigilante.

Enfin, HES souhaite que la France accompagne concrètement les actions internationales auprès de l’OMS pour que, dans sa nomenclature des maladies (CIM-11), elle place la transsexualité hors des maladies mentales.


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