lundi 17 mai 2010
HES (Homosexualités et Socialisme) s’associe aux nombreuses initiatives menées à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre l’homophobie et la transphobie : actes de visibilité, campagnes d’information, débats.
communiqué Homosexualités et Socialisme - 17/5/2010
HES (Homosexualités et Socialisme) s’associe aux nombreuses initiatives menées à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre l’homophobie et la transphobie : actes de visibilité, campagnes d’information, débats.
Le thème retenu pour l’édition 2010 - « Religions, homophobie, transphobie » - fait écho aux récentes déclarations ignorantes et haineuses prononcées par des autorités vaticanes. Le secrétaire d’Etat du Vatican a évoqué le 12 avril « un lien entre l’homosexualité et la pédophilie ». Le Pape a affirmé le 13 mai que le mariage entre deux personnes de même sexe était l’un des « défis les plus insidieux et les plus dangereux » d’aujourd’hui. Ces propos se traduisent en actes. Les autorités religieuses qui s’opposent avec constance aux droits des personnes LGBT et de leurs familles légitiment les violences et les discriminations homophobes et transphobes.
HES réaffirme son attachement à la laïcité. Les autorités religieuses n’ont pas leur place dans le débat républicain qui détermine les droits et les devoirs des citoyens.
Cette journée mondiale de lutte contre l’homophobie et la transphobie est l’occasion de dénoncer le retard de la France. En Europe, neuf Etats reconnaissent l’homoparentalité en autorisant l’adoption, conjointe ou de l’enfant du partenaire, et six Etats autorisent le mariage entre personnes de même sexe. La droite française oppose un refus systématique aux propositions de loi déposées par la gauche pour ouvrir le mariage et l’adoption aux couples de même sexe. Or c’est en réalisant l’égalité de tous devant la loi que l’on pourra disqualifier les violences et les discriminations homophobes et transphobes.
Gilles BON-MAURY, président d’HES,