mardi 14 février 2012
Le rejet du mariage des homosexuels provoque l’amertume et la déception au sein du groupe associé à l’UMP chargé d’évoquer les questions liées à l’homosexualité.
« Trop, c’est trop » a fait savoir Emmanuel Blanc, le président de GayLib, le groupe associé à l’UMP chargé d’évoquer les questions liées à l’homosexualité, à la suite de l’interview de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine, dans laquelle le président se dit opposé au mariage des gays et des lesbiennes, pour ne pas « brouiller l’image » de l’institution, « en ces temps troublés ».
« On avait pourtant avancé grâce à Nicolas Sarkozy, sur l’alignement de la fiscalité du pacs sur celle du mariage, le soutien à la dépénalisation universelle de l’homosexualité devant l’Onu, la reconnaissance de la Journée mondiale contre l’homophobie, les programmes scolaires. Mais quand je lis l’interview, qui cherche à doubler Marine Le Pen par la droite, je crois entendre le discours de Christine Boutin », se désole-t-il sur le site tetu.com.
En conséquence, GayLib ne demandera pas à ses militants de faire campagne pour Nicolas Sarkozy dans l’hypothèse où le Président sortant se représente, indique Olivier Boileau-Descamps, président délégué de la formation.