A l’occasion de l’IDAHO 2011, les Nations Unies s’engagent !
mardi 7 juin 2011
A l’occasion de la Journée IDAHO, les Nations Unies ont publié une brochure qui récapitule toutes les positions prises ces dernières années sur les questions LGBT. Le résultat montre que, malgré des résistances évidentes, un corps de doctrine favorable est en train de se construire au plus haut niveau. Le Comité IDAHO qui a travaillé à la réalisation du projet se réjouit de cette initiative.
communiqué comité IDAHO - 7/6/2011
A l’occasion de la Journée IDAHO, les Nations Unies ont publié une brochure très originale, recueillant les positions officielles prises au plus haut niveau depuis plusieurs années. On y retrouve Ban Ki-Moon, secrétaire général des Nations Unies, Navi Pillay, haut commissaire aux droits de l’Homme, Margaret Chan, directrice générale de l’Organisation Mondiale de la Santé, Michel Sidibé, directeur exécutif d’ONUSIDA, et d’autres personnalités diverses, qui réaffirment le caractère indivisible des droits humains et la nécessité absolue de mettre un terme aux violences et aux discriminations qui touchent les personnes LGBT.
Cette brochure qui s’intitule The United Nations Speaks Out : Tackling Discrimination on Grounds of Sexual Orientation and Gender Identity a été réalisée par le bureau des droits humains et par plusieurs autres agences des Nations Unies, en coordination avec le Comité IDAHO. Elle est disponible en français, en anglais, en espagnol, en portugais, en chinois, en turc, en russe. Elle devrait être accessible en d’autres langues prochainement, pour une meilleure diffusion internationale.
Le Comité IDAHO invite les militants du monde entier à se saisir de cet outil remarquable, à l’imprimer, à le diffuser, pour mieux faire connaître les positions des Nations Unies sur le sujet, dans un contexte où de nombreux Etats membres continuent à faire fi des valeurs et des règles des internationales. Il convient de se référer aux paroles éloquentes de Ban Ki-Moon sur le sujet : « Certes, nous reconnaissons que les attitudes des collectivités sont des phénomènes complexes. Et que les changements sociaux exigent du temps. Mais qu’on se le tienne pour dit : lorsqu’il existe un conflit entre les attitudes culturelles et les droits universels des personnes, les droits de l’Homme doivent l’emporter. La désapprobation d’une personne, voire d’une société ne peut en aucun cas justifier l’arrestation, la détention, l’incarcération, le harcèlement ou la torture. Jamais. »
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