lundi 23 mai 2011
Quelques jours après l’IDAHO 2011, l’heure est venue pour le comité d’organisation de dresser le bilan
de cette édition en France.
communiqué IDAHO - 20/5/2011
A l’évidence, la mobilisation citoyenne a été au rendez-vous.Plus de
200 événements ont eu lieu dans toute la France, dans plus de 20 villes
diverses, avec plusieurs prix décernés à cette occasion : Palme d’or
IDAHO 2011, remise à Amiens à Hélène Mandroux, maire de Montpellier ;
Prix Pierre Guénin remis également à Mme Mandroux, décidément, très
célébrée cette année ; Prix de la diversité attribué par l’Autre Cercle
à Abdel Aïssou, vice-président directeur général de Randstad.
Côté médias, France 5 a diffusé un documentaire de Serge Moatti, à
l’occasion de la Journée IDAHO, « Mes questions sur les trans ». Par
ailleurs, le clip du Comité IDAHO, rassemblant des personnalités comme
Stéphane Bern, Anthony Kavannagh, Liane Foly et Jean-Claude Dreyfus, a
été diffusé en boucle sur plus de 14 chaînes, dont TF1, LCI, Direct 8,
Arte, M6, France Ô, TV5 Monde, plus une diffusion officielle au cours du
festival de Cannes. Au total, selon les estimations
médiamétriques, plus de 20 millions de téléspectateurs en audience
cumulée ont pu être sensiblisées grâce à cette campagne du Comité IDAHO
pour l’égalité des droits.
Côté gouvernement, des avancées, parfois importantes, sont à signaler.
Quelques exemples :
D’autres ministères s’impliquent également : l’enseignement supérieur et
la recherche, la politique de la ville, la cohésion sociale, formation
professionnelle, santé, travail, développement durable, jeunesse. Au
total, ce sont plus de dix ministères qui s’engagent peu ou prou dans
la lutte contre l’homophobie et la transphobie. Le détail de ces
mesures figure dans l’Idahomètre,
réalisé par le Comité IDAHO, en partenariat avec Têtu, afin de lister et
d’évaluer les initiatives des différents ministères.
En haut de l’idahomètre, parmi
les plus impliqués, figurent le ministère des affaires étrangères et le
ministères des sports ; dans les profondeurs du classement, on retrouve
le ministère de l’éducation nationale, la justice, l’Outre-Mer, et
Matignon, qui refuse toujours l’égalité des droits entre homos et
hétéros, ce qui est la définition même de l’homophobie.