Jeannette Bougrab à Montpellier pour la journée contre l’homophobie

Communiqué de presse CCH - 17/5/2011

Nous avons été informés de la venue à Montpellier ce mardi 17 mai 2011 de Madame Jeannette Bougrab, Secrétaire d’Etat à la Jeunesse pour une visite à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre l’homophobie.

Après 4 ans de mandature Sarkozy-Fillon et à 1 an des prochaines élections présidentielles et législatives, l’heure du bilan a sonné !

Force est de constater qu’aucun des engagements de l’UMP pris en faveur des personnes homosexuelles en 2007 n’a été tenu :

• La très timide promesse d’une union civile faite par le candidat Sarkozy n’est qu’un lointain souvenir.
• La reconnaissance des familles homoparentales est au point mort et les contentieux se multiplient devant les juridictions françaises et européennes pour faire valoir les intérêts des enfants adoptés ou conçus par des parents homosexuels.
• La politique scélérate en matière d’immigration suscite notre total réprobation : cette politique qui consiste à infliger un parcours du combattant au conjoint étranger d’un ressortissant français pour obtenir un titre de séjour ou cette politique qui consiste à reconduire à expulser des étrangers atteints de maladies incurables (comme le VIH).

Aussi il nous paraît particulièrement déplacé et inconvenant que Madame Jeannette Bougrab veuille récupérer une journée militante à laquelle elle et son gouvernement sont si étrangers.

En effet leur contribution à la journée mondiale de lutte contre l’homophobie est à l’image de leur bilan gouvernemental en faveur des homosexuels : nul !

Nous ne nous prêterons à aucune mise en scène visant à servir l’image de Mme Bougrab, qui telle une dame patronnesse visiterait ses bonnes œuvres une fois par an, en promettant de faire plus et mieux pour l’année suivante.

Plus qu’une promenade bucolique agrémentée de quelques mots de compassion, ce sont surtout des explications et des réponses de fond sur les reniements de sa famille politique que nous attendons.

Pour nous l’égalité des droits reste un objectif non négociable, surtout avec celles et ceux qui ont promis (en 2007), puis menti.

Hussein Bourgi
Le président