mardi 31 janvier 2012
Le Centre d’études de la vie politique française (Cevipof) scrute nos bulletins de vote, et estime que gays et lesbiennes sont plutôt ancrés à gauche.
A quelques mois de l’élection présidentielle de 2012, François Kraus, chef de groupe au département Opinion et Stratégies d’Entreprise de l’IFOP, s’est intéressé au vote des homosexuels.
Dans une enquête menée sous la houlette du CNRS et de Sciences Po Paris, il décrit l’électorat gai : « Moins abstentionnistes, moins hésitants et plus constants dans leurs choix que le reste des Français, les électeurs bi et homosexuels se caractérisent par un profond ancrage à gauche, un net rejet de la droite parlementaire et un attrait pour l’extrême droite tout aussi prononcé que dans l’ensemble de l’électorat à la veille des échéances de 2012 ».
Un tableau synthétise ses observations :
ensemble des français | hétéros | non hétéros | |
candidats de gauche | 41% | 40,5% | 49,5% |
candidat du Modem | 6,5% | 6,5% | 9% |
candidats de droite | 32,5% | 33% | 22,5% |
candidat d’extrême-droite | 19,5% | 19,5% | 19% |
autre candidats | 0,5% | 0,5% | - |