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Romero : l’UMP, un parti ultra-conservateur sur les questions de société

date de redaction vendredi 25 juin 2010


A la veille de la Gay Pride, l’UMP tombe le masque, estime l’élu : c’est un un parti rétrograde sur les questions de société.


Communiqué de Presse Jean-Luc Romero - 25 juin 2010

L’association LGBT associée à l’UMP a annoncé qu’elle irait à la Marche des Fiertés sans les couleurs de l’UMP car le parti majoritaire a en effet confirmé qu’il ne tiendrait pas les promesses de campagne de Nicolas Sarkozy de créer un contrat d’union civique et de réformer le statut du beau-parent. Promesses pourtant a minima comparées aux revendications des associations LGBT en faveur de l’extension du mariage aux homosexuels et de la reconnaissance de l’homoparentalité. Promesses non tenues, aux dires de l’UMP, car il n’y a pas de majorité parlementaire pour voter ces simples mesures d’égalité !

Jean-Luc Romero, conseiller régional d’Ile-de-France apparenté PS, président d’Elus Locaux Contre le Sida, estime que l’UMP tombe enfin le masque sur les questions liées à l’homosexualité.

Il y a quelques années, Jean-Luc Romero, alors secrétaire national de l’UMP, avait convaincu Alain Juppé de représenter officiellement l’UMP à la Gay Pride et la majorité votait la pénalisation des propos homophobes. On constate que ces dernières années, la partie la plus conservatrice de l’UMP a gagné la partie, ce qui a conduit, il y a 3 ans, Jean-Luc Romero à rompre définitivement ses liens avec l’UMP.

Le parti présidentiel qui garde, en ses rangs, de nombreux élus homophobes, dont le député Christian Vanneste, montre aujourd’hui le vrai visage de l’UMP : celui d’un parti ultra conservateur sur les questions de société.

Homosexualité, Euthanasie, droit de vote des étrangers, lois bioéthiques, etc.. l’exécutif français se distingue en Europe comme le gouvernement le plus rétrograde sur les questions de société avec le gouvernement de Berlusconi.

On est loin de la France des lumières et ce ne sont pas les gesticulations incompréhensibles et disproportionnées du gouvernement sur les affaires internes au football qui nous feront oublier l’essentiel et notamment qu’il ne tient même pas les promesses minimales faites pendant la campagne présidentielle en faveur de l’égalité homo/hétéro.


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