lundi 21 mars 2011
Les gendarmes n’ont pas réussi à identifier les auteurs des faits incriminés.
Deux plaintes déposées en mai et août 2010 par Alexandre Marcel, un particulier du Gard, contre Facebook pour la diffusion de propos racistes et homophobes viennent d’être classées sans suite par le tribunal de grande instance d’Alès. Les services du procureur ont expliqué que les enquêteurs de la gendarmerie n’ont pas réussi à identifier les auteurs des faits incriminés.
Alexandre Marcel n’entend pas en rester là. Il a annoncé son intention de déposer de nouveaux recours contre Facebook, et l’IDAHO (organisateurs de la journée contre l’homophobie), dont il est le délégué aux régions, a décidé de se constituer partie civile.
« Il y a quelques semaines, deux personnes ont été licenciées suite à une conversation privée sur Facebook dans laquelle elles critiquaient leur employeur. Aujourd’hui, on nous dit que Facebook ne peut pas être attaqué alors qu’il laisse ses contributeurs diffuser dans ses pages des propos racistes. Il y a deux poids, deux mesures » s’indigne Alexandre Marcel. « Facebook doit être sévèrement condamné, car il n’est pas du tout en conformité avec la législation française. »