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Homophobie et sport : SOS homophobie soutient Paris 2018

date de redaction mardi 19 février 2013


Les insultes homophobes sont monnaie courante sur les terrains, dans les tribunes ou les vestiaires. SOS homophobie a participé à la conception de la plaquette de la Fédération Sportive Gay et Lesbienne.


communiqué SOS homophobie - 15/2/2013

SOS homophobie recense grâce à sa ligne d’écoute et les témoignages reçus sur son site Internet, les situations d’homophobie en France. Chaque année, du fait du très faible nombre de témoignages reçus pour ce contexte, on pourrait être tenté de croire qu’il n’y a quasiment pas de lesbophobie, de gayphobie, de biphobie et de transphobie dans le sport.

Mais les insultes homophobes sont monnaie courante sur les terrains, dans les tribunes ou les vestiaires, et on entend souvent l’esprit d’équipe se construire à coups de rejet de ce qui ne correspond pas aux stéréotypes de la virilité et de la performance. Quant aux sportives et sportifs de haut niveau, beaucoup n’osent pas révéler leur homo ou bisexualité. SOS homophobie avait d’ailleurs souligné dans son rapport annuel 2010 la profusion de propos lesbophobes quand Amélie Mauresmo a évoqué son orientation sexuelle.

C’est pourquoi SOS homophobie a participé à la conception de la plaquette de la Fédération Sportive Gay et Lesbienne (FSGL) sur l’homophobie dans le sport et axe ses prochaines affiches sur ce même sujet. Afin d’inviter les sportifs-ives victimes ou témoins de lesbophobie, gayphobie, biphobie ou transphobie à réagir et à appeler la ligne d’écoute.

C’est aussi pourquoi SOS homophobie a développé un module de formation pour les encadrant-e-s dans le domaine sportif et intervient dans des sessions organisées par le Ministère des sports.

Dans la lignée de ces actions, SOS homophobie a conscience que l’existence des structures sportives lesbiennes, gays, bi et trans (LGBT) et de compétitions telles que les Gay Games porte en elle un message d’ouverture et de prévention de la lesbophobie, la gayphobie, la biphobie et la transphobie, un message d’espoir.

Aussi, parce que nous croyons que la visibilité de personnes entre autres LGBT dans le sport favorise l’ouverture vers la diversité et la lutte contre les discriminations, parce que les Gay Games sont l’occasion de temps de dialogue, d’échange et de sensibilisation auprès du public et parce que les valeurs du sport, qu’il s’agisse du respect de l’adversaire ou de l’esprit d’équipe, peuvent constituer des moteurs et des références dans la lutte contre les violences et discriminations dont sont victimes les lesbiennes, gays, bi et trans, SOS homophobie soutient la candidature de Paris pour l’organisation des Gay Games en 2018.

Contacts presse : Elisabeth Ronzier, présidente de SOS homophobie


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