lundi 11 avril 2011
L’Association Des Familles Homoparentales commente les travaux des sénateurs sur la révision des lois françaises sur la bioéthique concernant l’homoparentalité.
communiqué ADFH - 8 avril 2011
L’encadrement et l’autorisation de la gestation pour autrui en France ont été une nouvelle fois éconduits par les sénateurs. Le jugement Mennesson du 6 avril dernier bombarde le gouvernement de deux missiles :
Contre l’avis de sa Commission des affaires sociales et craignant que le nombre de donneurs chute, le Sénat a maintenu l’anonymat des donneurs de gamètes. L’ADFH milite pour la levée de l’anonymat afin que les enfants puissent connaître la vérité sur leurs origines biologiques. C’est un droit fondamental garanti dans la Constitution en Allemagne ou en Suisse. Les sénateurs français ont paradoxalement voté l’interdiction du don de gamètes pour les femmes ou les hommes n’ayant pas d’enfant, réduisant de facto le nombre de donneurs potentiels !
En attendant un second vote à l’Assemblée qui viendra certainement inverser le premier, le Sénat a autorisé l’accès à la procréation médicalement assistée pour tous les couples, permettant un accès aux femmes lesbiennes, obligées jusqu’alors de recourir à cette technique dans les pays voisins l’autorisant (Belgique, Espagne,...). Bien entendu, si cette loi était néanmoins votée, il ne saurait y avoir de discrimination sexuelle pour l’utilisation de l’AMP, et la gestation pour autrui devrait alors être autorisée pour permettre parallèlement aux hommes gays d’être parents.
notre dossier : L’homoparentalité