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Têtu : encore perdu

date de redaction mercredi 1er mars 2006


Le journal perd en appel dans son procès contre Marie-Hélène Bourcier.


communiqué M.H. Bourcier - 28/2/2006

Le 24 février 2006, La Cour d’Appel de Paris a de nouveau rejeté les prétentions du magazine Têtu et de ses rédacteurs en chef et Directeur de publication, Mr Doustaly, Madame Silberfeld et Mr Segot à l’encontre de la sociologue Marie-Hélène Bourcier, suite à un article paru dans le magazine suisse 360° ayant pour titre "Paris brûle t-il". Il était reproché à Marie-Hélène Bourcier d’avoir affirmé que Madame Silberfeld, journaliste du magazine Têtu était "la lesbienne alibi de Têtu" et qu"il suffit de voir comment le tout Paris rigole de raconter comme (la journaliste) n’a pas accès aux conférences de rédaction qui sont men only".

Têtu s’était désisté de sa plainte en diffamation contre le magazine 360° dès juillet 2003 mais l’avait maintenue à l’encontre de la seule personne de Marie-Hélène Bourcier. Les plaignants avaient été déboutés une première fois de leur demande de voir condamner Marie-Hélène Bourcier pour diffamation par un jugement du Tribunal de Grande Instance du 15 septembre 2004

Le Tribunal avait notamment estimé que Marie-Hélène Bourcier avait pu démontrer que la citation concernant la présence de Madame Silberfeld en conférence de rédaction avait été prononcée -lors des témoignages recueillis collectivement auprès des différentes personnes présentes - non par elle-même, mais par Madame Myriam Marzouk, salariée du magazine Têtu et membre d’Archilesb ! au moment des faits.

Le Tribunal avait également jugé que Marie-Hélène Bourcier, par ses propos sur l’exclusion des femmes des conférences de rédaction, cherchait de bonne foi « à dénoncer l’hégémonie de la presse gay au détriment des lesbiennes » et non à porter atteinte à l’honneur du magazine Têtu, ni à ses rédacteurs en chef.

Le magazine Têtu avait néanmoins interjeté appel par la voix de son nouvel Avocat, Maître Emmanuel Pierrat. La Cour d’Appel de Paris vient de juger cet appel irrecevable et a confirmé le jugement en première instance.

Marie-Hélène Bourcier tient à remercier son Avocat, Maître Yann Pedler, ainsi que toutes celles et ceux qui lui ont manifesté leur soutien à titre personnel, associatif et politique tout au long des trois années de procédure.

Plus d'informations :

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