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Tetu : le prix de l’alibi

date de redaction vendredi 17 septembre 2004


Le magazine gai et lesbien est débouté dans son action en diffamation contre la sociologue Marie-Hélène Bourcier et est condamné à lui verser 1.500 euros.


ommuniqué - 16 septembre 2004

Par un jugement de la 17ème Chambre (Presse Civile) du Tribunal de
Grande Instance de Paris, prononcé le 15 septembre 2004, le magazine
Têtu, la société CPPD, Mlle Judith Silberfeld (journaliste), Mr Thomas
Doustaly (rédacteur en chef) ainsi que Mr Olivier Segot (directeur de
la publication) défendus par Maître Francis Terquem ont été déboutés de
leur action en diffamation à l’encontre de Mlle Marie-Hélène Bourcier,
sociologue, professeur à l’université de Lille III et dont la défense
était assurée par Maître Yann Pedler. Ils ont été condamnés à payer à
cette dernière la somme de 1.500 euros au titre de l’article 700 du
NCPC.

Il était reproché à Mlle Bourcier d’avoir porté atteinte à l’honneur
de Mlle Judith Silberfeld en ayant dit que celle-ci était « la lesbienne alibi
de Têtu »
et qu’elle « n’avait pas accès aux conférences de
rédaction »
.

Melle BOURCIER est satisfaite que sa bonne foi ait été reconnue par le Tribunal dans le cadre du débat qu’elle a soulevé quant à l’invisibilisation des lesbiennes et de leur culture dans la presse et plus particulièrement dans le Magazine Têtu qui affirme être le
magazine des gais et des lesbiennes.


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