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Primaire de la droite et du centre : le mépris des candidats pour les droits des personnes LGBT

date de redaction vendredi 18 novembre 2016


Ils ont tous été interrogés par l’Inter-LGBT, mais un seul des candidats a jugé utile de répondre aux questions des organisateurs de la Marche des Fiertés.


communiqué de presse Inter-LGBT - 17 Novembre 2016

De la même manière qu’elle l’avait fait pour la primaire d’Europe Écologie-Les Verts, l’Inter-LGBT a envoyé le questionnaire ci-joint aux sept candidat‑e-s à la primaire de la droite et du centre (Jean-François Copé, François Fillon, Alain Juppé, Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Lemaire, Jean-Frédéric Poisson et Nicolas Sarkozy), afin que les personnes qui iront voter à cette primaire puissent connaître les positions des candidat-e-s sur les questions LGBT.

L’ensemble des candidat-e-s ont déjà pris publiquement position sur certaines questions LGBT. Par exemple, seule Nathalie Kosciusko-Morizet est favorable à l’ouverture de la PMA pour tous les couples et Alain Juppé, Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Lemaire et Nicolas Sarkozy affirment ne pas vouloir réécrire la loi sur l’adoption pour les couples de même sexe. De son côté, Alain Juppé s’est engagé en faveur de la lutte contre le sida dans une tribune du 16 septembre 2016. En revanche, Jean-Frédéric Poisson veut abroger la loi Taubira. Il est en accord avec François Fillon qui veut supprimer l’adoption plénière pour les couples de même sexe.

Malgré cela et en dépit de contacts directs avec la plupart des équipes des candidat-e-s ainsi que de relances, seule Nathalie Kosciusko-Morizet a répondu à notre questionnaire qui couvre de nombreux sujets LGBT, tels que les droits des personnes trans, des questions plus précises sur le couple et la parentalité, la santé et l’accès aux soins, l’éducation, la lutte contre les discriminations et enfin les questions LGBT dans les instances internationales. Elle se montre globalement engagée pour le respect des droits fondamentaux des personnes lesbiennes, gaies et bies - malheureusement moins pour ceux des personnes trans. Vous trouverez ci-joint l’analyse de ses réponses.

Au regard des positions publiques des candidat-e-s, nous regrettons vivement ce refus de dialoguer avec notre inter-associative et nous sommes dans l’obligation de faire part de notre inquiétude. En effet, comment un candidat à la présidence de la République pourrait-il représenter tout-e-s les Français-e-s s’il est élu alors qu’il ignore, avant même son élection, la société civile qui l’interpelle ?

Questionnaire
Les questions adressées aux candidats aux primaires de la Droite et du Centre par l’Inter-LGBT

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