lundi 19 septembre 2011
Un sondage IPSOS montre que la question du mariage homosexuel n’est pas plus déterminante pour les catholiques pratiquants que pour la population générale.
A quelques mois de l’élection présidentielle, l’Association pour la fondation de service politique (AFSP) a chargé l’IFOP de réaliser un sondage sur le vote des catholiques pratiquants. Les résultats, publiés par le journal La Croix, montrent que les catholiques pratiquants n’ont pas une opinion si divergente de celle de la majorité des français.
Comme dans le reste de la population, 20% seulement des catholiques affirment que la position du candidat à la présidentielle sur l’ouverture du mariage aux homosexuels sera déterminante dans son choix. Cette question est même classée au dernier rang des critères de choix. L’emploi, la sécurité, le pouvoir d’achat, la politique sociale et la réduction de la dette restent les premières préoccupations.
« Les catholiques sont des Français comme les autres, il n’y a pas de parti chrétien, pas de vote catholique », commente François de Lacoste Lareymondie, vice-président de l’AFSP. Christine Boutin, présidente du parti chrétien démocrate, estime pour sa part que le score aurait été bien différent si l’on avait posé la question de l’adoption par les couples homosexuels.