Le Printemps Lesbien de Toulouse
jeudi 7 avril 2011
Concert, rencontres, films, expo, conférence, débats, slam, 12 événements mettent le flash sur l’expression lesbienne,la convivialité et les fêtes.
Concert, rencontres, cinéma, expo, conférence illustrée, débats, slam, fêtes, le 14e Printemps lesbien de Toulouse met le flash sur l’expression lesbienne, en différentes déclinaisons.
- La musique d’abord, avec le groupe italien The Squirras (Les ÉcureuilLES) qui ouvre le Printemps avec les tubes, standards et autres hits de nos merveilleuses folles chantantes.
- L’analyse critique de l’idée que nos corps seraient le seul produit de la nature, avec Priscille Touraille, socio-anthropologue qui travaille sur la théorie de l’évolution.
- L’arme du rire, avec The Topp Twins (au cinéma), irrésistible duo comique néozélandais, qui fait plus, depuis 25 ans, pour la visibilité/légitimité lesbienne qu’un mouvement tout entier !
- La création artistique, avec Mag et ses portraits, réflexions sur les carcans identitaires et culturels de notre société.
- L’écriture, avec Françoise Leclère, autre pourfendeuse de carcans culturels, qui présente son dernier opus, Journal d’une grosse qui réfléchit.
- Le cinéma expérimental, média privilégié de l’imaginaire lesbien, dont, comme l’année dernière, Les VidéObstinées ont concocté une sélection de films.
- La recherche historique, pour mettre au jour le passé, avec le documentaire d’Andrea Weiss et Greta Schiller, Paris était une femme. Cette séance sur l’histoire sera enrichie par une émission de Catherine Muller-Feuga, pour France 3 Sud en 1996, sur La sexualité lesbienne, réalisée en étroite collaboration avec Bagdam Cafée.
- Le cinéma grand public de qualité, avec Tomboy, 2e long métrage de Céline Sciamma, Teddy du jury à la Berlinale 2011, que Bagdam présente en avant-première à Toulouse.
- L’édition, chère au cœur de toutes celles qui se battent pour leurs idées, illustrée par une toute nouvelle maison, iXe, créée par Oristelle Bonis, qui présente le livre d’Hélène Rouch, Les corps, ces objets encombrants. Contribution à la critique féministe des sciences.
- Le cinéma de courts métrages, investi massivement par les cinéastes lesbiennes du monde entier : 12 films, dont un d’une Toulousaine, présentés avec le concours de Cineffable, festival du film lesbien et féministe de Paris, et de Some Prefer Cake, festival international du film lesbien de Bologne.
- La conférence illustrée, docte causerie, que l’artiste Nathalie Krée dépoussière avec brio dans sa lecture passionnée des œuvres d’art féministe, récemment exposées à Paris, dans elles@centrepompidou, entièrement consacrée aux artistes femmes.
- Le slam, mode d’expression qui se passe de codes, et qui trouve en Silex une conteuse d’histoires dont plusieurs « disent la spécificité d’être femme, migrante, noire et gouine masculine dans différents territoires ».
Les mots clés de ce 14e Printemps lesbien de Toulouse : féminisme, légitimité, analyse critique de la réalité, créations, histoire.
La culture lesbienne se porte bien !