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Suppression du poste de la Défenseure des enfants : un recul des droits et des libertés fondamentales

date de redaction vendredi 18 septembre 2009


L’Inter-LGBT estime que cette décision ne préjuge rien de bon pour les libertés publiques et pour les droits des enfants, et demande au gouvernement de revenir sur cette décision.


Communiqué de presse Inter-LGBT - 17/9/2009

L’Inter-LGBT déplore l’annonce de la suppression du poste de Défenseur-e des enfants. Alors que le travail de Dominique VERSINI est reconnu par l’ensemble de ses interlocuteurs, la disparition de cette fonction présage-t-elle d’un recul des droits fondamentaux pour les enfants ?

En effet, dès 2006, dans son rapport intitulé « L’enfant au cœur des nouvelles parentalités », la Défenseure des enfants préconisait la protection des enfants vivant dans une famille homoparentale à travers la création d’un véritable statut du tiers, l’une des revendications portées par l’Inter-LGBT. Dans l’intérêt supérieur de l’enfant, elle s’engageait donc en faveur des liens affectifs essentiels et pérennes qui existent entre un enfant et un tiers qui participe à son éducation. Dans son rapport de 2007 « Adolescents en souffrance, plaidoyer pour une véritable prise en charge », elle abordait la question de la sur-suicidalité des jeunes homosexuel-le-s.

En juin 2008, Dominique VERSINI était venue à l’ouverture de la Marche des fiertés et avait défilé avec nous « Pour une école sans AUCUNE discrimination ».

L’Inter-LGBT, dans la ligne de ce qu’elle préconisait déjà en 2006, affirme la nécessité pour les enfants vivant dans un cadre homoparental de voir enfin à l’ordre du jour du calendrier parlementaire l’examen du projet de loi sur la réforme de l’autorité parentale et du droit des tiers. Elle salue le travail accompli en ce sens par la Défenseure des enfants et estime injustifiée la disparition de cette autorité indépendante. Elle s’en inquiète, car cela ne préjuge rien de bon pour les libertés publiques et pour les droits des enfants, et demande instamment au gouvernement de revenir sur cette décision infondée.

Philippe CASTEL, porte-parole


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