mercredi 20 mai 2009
La ministre de la Santé a annoncé la déclassification de la transidentité de la liste des « affections psychiatriques de longue durée ». Act Up reste sceptique.
communiqué Act Up Paris - 18/5/2009
Roselyne Bachelot-Narquin a annoncé la déclassification de la transidentité de la liste des « affections psychiatriques de longue durée ». Cette appellation entrait dans le cadre de la grille de remboursements de la Sécurité Sociale, mais n’a rien à voir avec le parcours de transition.
Autrement dit, rien ne change dans la vie des trans en dehors de la catégorie qui ouvre droit à un remboursement, et surtout pas la psychiatrisation forcée.
Act Up-Paris reconnaît la portée symbolique de cette annonce, mais exige qu’elle se traduise concrètement dans le parcours de soins.
Pour le Ministère de la Santé, les trans restent des malades mentauxALES, qui doivent suivre un parcours médical protocolisé : suivi psychiatrique diagnostiquant un « trouble de l’identité de genre » pour obtenir une hormonothérapie et des opérations de modifications corporelles pour les trans qui le souhaitent. Le processus pour obtenir un changement d’état-civil reste long et difficile, et comprend des expertises psychiatriques et médicales souvent ressenties comme des viols.
La transphobie étatique continue.
Act Up-Paris ne se contente pas de l’annonce d’une mesure symbolique et continue d’exiger :