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Les Panthères roses à la journée mondiale de la femme

date de redaction jeudi 6 mars 2003


Unique ! le tract distribué par les activistes pédégouines lors de la manifestation du 8/3.


communiqué des Panthères roses - 6/3/2003

Les Panthères roses participeront à la manifestation féministe du samedi 8 mars à Paris, où elles
distribueront le tract ci-dessous.

Elles se retrouveront à 13h30 à l’angle de la rue du Temple et de la place de la République.
(Départ de la manifestation à 14h00 vers Nation).

Les Panthères roses : réseau de pédégouines énervées par l’ordre moral, le patriarcat, le sexisme,
le racisme, le tout-sécuritaire, les régressions sociales, ...
Outil de résistance et composante politique du combat pour une société alternative.

Le prix de l’essence

En ce temps là, il y avait deux catégories d’humains, qu’on appelait hommes et femmes. Quelle drôle
d’idée !
Éduqués pour devenir machos, les hommes devaient dominer les femmes.
Éduquées pour devenir soumises, les femmes devaient servir les hommes.
Les hommes dits efféminés étaient raillés et stigmatisés.
Les femmes dites masculines étaient raillées et contraintes à la féminité.
Infranchissable était cette barrière. Celles qui s’y risquaient, transexuelles et transgenres,
étaient mises au ban de la société.

La famille était incontournable, chacun était tenu d’en fonder une.
La famille était épanouissante : autorités inébranlables, viols, violences.
Libérées, les femmes travaillaient comme les hommes avec un salaire moindre, tout en assurant les
tâches ménagères.

Le plaisir et la sexualité étaient des affaires d’homme.
Les femmes devaient ranger leurs sexualités au placard.
Celles qui transgressaient étaient estampillées « salopes ».
Le plaisir de La femme n’existait qu’au travers du regard de L’homme.
L’usage du préservatif dépendait du bon vouloir des hommes.
La pornographie avilissait les femmes au lieu de célébrer les sexualités.
La question de la sexualité entre femmes était vite réglée : « sans bite, vous imaginez du plaisir
 ? »
L’accès à la contraception et à l’IVG restait un combat quotidien.
Les messieurs se devaient de tenir la porte aux dames et de les peloter, même si elles disaient NON.

QU’IL PARAIT ARCHAÏQUE CE MONDE !
C’est pourtant celui que nous souffrons.

Femmes, trans, gouines, pédés, imposons-nous dans nos vies, au travail, dans la rue, dans nos luttes
politiques. Cessons d’être complices.
Malgré leurs enracinements, la domination masculine et le sexisme ne sont pas naturels !

Plus d'informations :

http://pantheresroses.free.fr


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