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Christian Vanneste : le vrai-faux député UMP ?

date de redaction mardi 30 janvier 2007


Homosexualités et Socialisme s’étonne de l’attitude paradoxale de l’UMP à l’égard de Christian Vanneste : abandonné à Paris, mais soutenu dans sa circonscription.


communiqué HES - 30/1/2007

Ce mardi 29 janvier, interpellée sur RTL au sujet du député homophobe condamné, Christian Vanneste, Valérie Pécresse, députée UMP des Yvelines et porte-parole du parti de Nicolas Sarkozy, a osé dire que « le député Christian Vanneste n’a pas été réinvesti par l’UMP ».

Quelques jours auparavant, le 25 janvier, jour de la confirmation en appel de sa condamnation pour homophobie et alors qu’il présentait ses vœux, Christian Vanneste, a obtenu le soutien de Thierry Lazaro, secrétaire départemental de l’UMP, Jacques Legendre, sénateur UMP et Khalida Sellali, candidate investie par l’UMP dans la première circonscription du Nord.

Par ailleurs, il n’a pas de candidat UMP contre lui. Pourquoi ? Tout simplement, car investi par le Centre National des Indépendants (CNI), parti associé à l’UMP, Christian Vanneste est le député, de fait, soutenu par l’UMP. Pour preuve, sur le site du député, les tracts de campagne sont siglés UMP. Sur RTL encore, le député homophobe récidiviste a fanfaronné que « dans (sa) circonscription, le mouvement UMP (lui) est totalement fidèle et (le) soutient totalement ».

Homosexualités Et Socialisme (HES) s’interroge sur cette étrange dichotomie entre l’UMP parisienne - soi-disant ouverte et tolérante - et l’UMP du reste de la France - ultraconservatrice et clairement homophobe. HES dénonce le double discours de la porte-parole du président de l’UMP, par ailleurs candidat à l’élection présidentielle, Nicolas Sarkozy. Le manque criant de crédibilité de l’UMP sur le terrain de la lutte contre les discriminations hypothèque sérieusement la capacité de Nicolas Sarkozy à se poser en défenseur des valeurs de la République Française, pays des droits humains.

HES n’attend rien de l’UMP - qui garde par ailleurs dans ses rangs plus de 300 parlementaires ayant signé un manifeste dit de « l’Entente parlementaire » contre les familles homoparentales - mais soutient les associations Sos-Homophobie, SNEG et Act-Up dans leur procédure judiciaire contre Christian Vanneste.


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