jeudi 9 novembre 2006
Jérusalem est une ville vivante, et le 10 novembre sera avant tout l’occasion de proclamer l’ouverture, la tolérance, et la fraternité entre les peuples et les hommes et femmes de bonne volonté.
Un communiqué de presse de soutien à la gaypride Jérusalem, le 7 novembre 2006
Le Beit Haverim, Groupe Juif Gay et Lesbien de France, exprime sa stupéfaction devant le spectacle navrant qu’offrent depuis plusieurs semaines des extrémistes religieux juifs, musulmans et chrétiens, dans une démonstration impressionnante de haine à l’approche de la Gay Pride qui se tiendra le 10 novembre à Jérusalem.
Alors que des Gay Prides ont lieu à Jérusalem depuis 2002 malgré les obstacles du maire orthodoxe Uri Lupolianski, les représentants du pire de ce que les religions ont à proposer, ont décidé de barrer la route à « l’Amour sans Frontières », thème des Gay Prides de Jérusalem.
Serait-ce la vision d’Israéliens et de Palestiniens main dans la main qui serait insupportable ? Ou l’idée que Jérusalem, ville trois fois sainte, soit aussi une ville, avec des habitants de plusieurs communautés, qui ont tous également le droit d’y vivre et d’y manifester ?
Jérusalem n’est pas un sanctuaire, et mérite mieux que d’être pris en otage par ceux qui ne peuvent s’unir que dans la haine. Jérusalem est une ville vivante, et le 10 novembre sera avant tout l’occasion de proclamer l’ouverture, la tolérance, et la fraternité entre les peuples et les hommes et femmes de bonne volonté.
Le Beit Haverim renouvelle son soutien à la Gay Pride de Jérusalem, et formule le vœu que ces religieux se rappellent les valeurs de paix qu’ils sont censés défendre.
Joel Behmoras | Alain Piriou | Louis-Georges Tin |
Président du Beit Haverim | Porte-parole de l’Inter-LGBT | Président du comité IDAHO |