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Etats généraux des gays touchés par le VIH/sida

date de redaction jeudi 23 novembre 2006


Ces Etats Généraux ont pour vocation d’être un lieu d’expression, de témoignage et d’échange pour les gays touchés par le VIH ou le SIDA.


Les 1ers Etats Généraux des Gays touchés par le VIH ou le SIDA auront lieu du 24 au 26 novembre 2006 à l’Espace NIEMEYER à Paris 19ème, à l’initiative de la fédération AIDES.

Ces Etats Généraux ont pour vocation d’être un lieu d’expression, de témoignage et d’échange pour les gays touchés par le VIH ou le SIDA. Ce sera l’occasion de permettre à des personnes venues de toute la France, de partager leurs expériences et formuler ensemble leurs attentes.

Un séminaire associatif sera organisé avec plusieurs associations LGBT afin de réfléchir aux enjeux de l’épidémie et d’élaborer de nouvelles propositions et pistes d’action autour de la prévention, du soutien et de la visibilité de la séropositivité.

Toutes celles et tous ceux qui souhaitent apporter leur participation, ou simplement venir s’informer, sont chaleureusement invité(es-s) à se joindre à ces premiers Etats Généraux du VIH/SIDA.

« Contribuer à la meilleure dignité des personnes séropositives est un lourd combat tant cette dignité est aujourd’hui affectée par la chape de silence qui pèse sur les personnes touchées par ce virus » déclarent les organisateurs.

Depuis toujours, il est établi que pour lutter contre l’épidémie il faut répondre aux préoccupations immédiates d’accès à la prévention et aux soins, mais aussi dénoncer les conditions de société rendant les personnes plus vulnérables face au VIH/sida et les influer.

« Nous vivons une « VIH-phobie » ou une « sidaphobie » dans notre intimité affective, dans notre sexualité, dans notre intimité familiale, au travail ou avec certains soignants. Souvent, il est invivable de vivre seul avec le VIH. Souvent, il est insupportable de porter seul son VIH. Alors, si nous souhaitons le dire, nous devons le dire sans crainte d’un jugement, d’une exclusion, et sans honte ni culpabilité. Si nous ne voulons pas le dire, nous devons pouvoir décider de ne pas le dire et ne pas être contraints de le faire. »


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