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Jean-Luc Romero interpelle Philippe Douste-Blazy (UNITAID) et Ban Ki-moon (ONU)

date de redaction mercredi 11 octobre 2006


Election de Philippe Douste-Blazy à la présidence d’UNITAID et de Ban Ki-moon en qualité de secrétaire général de l’ONU.

Jean-Luc Romero, président d’ELCS, les appelle à condamner, dans les plus brefs délais, les restrictions discriminatoires à la liberté de circulation des personnes séropositives.


communiqué de presse Jean-Luc Romero - 10 octobre 2006

Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida, se réjouit de l’élection de Philippe Douste-Blazy, ministre des affaires étrangères, en tant que président d’UNITAID. Cette élection vient consacrer le rôle moteur tenu par la France dans l’instauration de la contribution internationale de solidarité sur les billets d’avion et la création d’UNITAID. Elle est également une reconnaissance de l’engagement global de la France dans la lutte contre le sida. Parallèlement, Ban Ki-moon, actuel ministre des affaires étrangères de Corée du Sud a été élu, par le Conseil de sécurité, secrétaire général de l’ONU.

Alors que leurs mandats respectifs commencent ou débutent dans les prochaines semaines, Jean-Luc Romero, président d’ELCS, les appelle à faire de la libre circulation des personnes séropositives une priorité.

En effet, dans plus de la moitié des états membres de l’ONU, des mesures discriminatoires à l’encontre de la liberté de circulation des personnes séropositives sont appliquées.

Plus surprenant, en Corée du Sud, pays dont Ban Ki-moon est actuellement ministre des affaires étrangères, les artistes étrangers professionnels (danseurs célibataires, chanteurs célibataires, musiciens célibataires !!!) qui séjournent en Corée pour plus de 3 mois sont obligés à présenter un certificat de test négatif sous peine d’expulsion du pays.

Jean-Luc Romero estime que l’existence de barrières liées au statut sérologique VIH des voyageurs est injustifiée et intolérable : en effet, comment accepter que plus de 40 millions de personnes soient privées de leur droit élémentaire de libre circulation du seul fait de leur état de santé ? Comment accepter que les séropositifs ne puissent légalement travailler au siège des Nations Unies alors que l’ONU a pour mission de promouvoir le respect des droits de l’homme au niveau mondial et que son action se fonde sur le principe de non-discrimination ? Le fait d’être séropositif ne peut être considéré en soi comme une menace. A partir du moment où la lutte contre le sida est correctement prise en charge par le gouvernement national, aucune raison ne justifie d’opposer ce type de restriction à une personne séropositive.

Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida, appelle Philippe Douste-Blazy et Ban Ki-moon à condamner les mesures discriminatoires et injustifiées attentatoires à la liberté de circulation des personnes touchées par le VIH/Sida et à rappeler avec force que les séropositifs ne sont ni des criminels ni des menaces à l’ordre public !


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