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Christian Vaneste l’homophobe de l’UMP enfonce le clou

date de redaction mercredi 19 juillet 2006


Non content d’avoir été condamné pour ses paroles homophobes, Christian Vanneste tente de faire supprimer la loi sur les propos homophobes. L’objectif étant de sauver sa tête politique en étant amnistié par ses paires.


un communiqué de l’InterPride du 19 juillet 2006

Christian Vanneste vient de déposer une proposition de loi, portant n° 3259, visant à abroger la mention « de leur orientation sexuelle », permettant de poursuivre les auteurs de propos homophobes, introduite dans les articles 32, 33 et 48 de la loi sur la presse de 1881 par la loi du 30 décembre 2004 créant la HALDE.

Aussi improbable qu’elle soit, cette occurence aurait pour résultat de redonner un sentiment d’impunité aux homophobes dont les propos visent à rabaisser, humilier et atteindre l’humanité des lesbiennes, gais, bi et trans, à l’instar de Christian Vanneste condamné pour ce délit.

En réalité, il faut voir dans l’initiative de Christian Vanneste la démarche d’un député UMP isolé qui a compris que seul un changement de la loi pourrait le tirer d’affaire, désireux que sa majorité l’autoamnistie avant un nouveau jugement suite à l’appel qu’il a interjeté.

La Coordination InterPride France rappelle à Christian Vanneste le principe de séparation de l’Eglise et de l’Etat et s’insurge que dans son exposé des motifs il cite le Lévitique comme base de sa démonstration justifiant, par un raisonnement allusif opposé, que le comportement homosexuel soit « une menace pour la survie de l’humanité. » Sa lecture à la lettre des Ecritures ne résiste pas à l’étude exégétique sérieuse des Chrétiens, y compris gays, qui pratiquent une lecture dans l’Esprit, dont les vertus théologales échappent manifestement à Christian Vanneste.

La Coordination InterPride France rappelle à Christian Vanneste que la loi reconnaît l’homosexualité comme composante à part entière de l’identité d’une personne, et non comme un comportement, comme il voudrait pourtant que cela soit pour mieux discriminer les lesbiennes, les gais, les bi et les trans. Christian Vanneste feint d’ignorer que la Conférence des evêques de France n’exige en aucune façon des chrétiens catholiques de contrevenir aux lois de la République.

Malgré ses allégations, Christian Vanneste jouit comme tout citoyen de sa pleine et totale liberté d’expression, celle définit par la loi à laquelle il oppose insidieusement des interprétations et des visions eschatologiques d’un autre âge, méprisant le principe de laïcité de la République.

Stéphane Corbin,
président


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