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Centre d’Archives Homosexuelles de la Ville de Paris : l’argent public gaspillé

date de redaction mardi 14 mars 2006


ArchiQ demande le
remboursement de la subvention de 100.000 euros accordée à l’association de préfiguration du Centre d’Archives Homosexuelles de Paris et la démission de ses responsables.


Communiqué de presse de Archiq, le 9 mars 2006

Centre d’Archives Homosexuelles de la Ville de Paris : que fait la Mairie de Paris ?

Un Centre inexistant, l’argent public gaspillé : ArchiQ demande le
remboursement de la subvention de 100.000 euros accordée à l’AP-CADHP
(association de préfiguration du Centre dArchives Homosexuelles de Paris) et la démission de ses responsables.

ArchiQ, groupe d’action et de réflexion sur les archives LGBTQ (ex Archilesb ! et VigiTrans) demande à Bertrand Delanoë, Maire de Paris de prendre ses responsabilités concernant le projet de Centre d’Archives Homosexuelles de la ville de Paris, pour lequel l’association AP-CADHP, présidée par Stéphane Martinet (PS adjoint au Maire du 11ème arrondissement de Paris) a reçu de la Mairie de Paris une subvention de 100.000 euros en 2002. ArchiQ attire l’attention sur le laxisme et la négligence dont la Mairie de Paris a fait preuve dans ce dossier.

2003 était la date prévue d’ouverture du centre à l’issue d’une phase dite de « préfiguration » dont l’association AP-CADHP avait la charge.

Après une « préfiguration » qui n’a rien donné et a duré deux ans de plus que prévu, l’AP-CADHP demande aujourd’hui une période de « configuration » deux fois plus longue et huit fois plus coûteuse pour une ouverture en 2008.
Des projections budgétaires de l’ordre de 800.000 euros sont prévues pour le premier volet de cette configuration.

Depuis 2002, date du lancement de la pétition d’Archilesb ! et de Vigitrans pour le Centre d’archives devienne inclusif et paritaire et qu’il se dote d’un projet scientifique digne de ce nom, ArchiQ n’a cessé d’alerter la Mairie de Paris sur l’état de non avancement du projet. Rien n’a changé. Les objectifs de la convention signée entre la Mairie de Paris et l’AP-CADHP n’ont pas été respectés. Seuls résultats tangibles : un local jamais ouvert au public et qui n’a jamais reçu la moindre archive, une absence totale de concertation avec la communauté LGBTQ (Lesbienne Gaie Bi Trans Queer).

L’AP-CADHP a largement fait la preuve de son incompétence mais la Mairie de Paris a prouvé son peu d’intérêt pour un projet pédagogique, culturel et citoyen qui fait cruellement défaut et qui contribuera efficacement à la lutte informée contre les discriminations sexuelles, ethniques et de genre.
L’engagement de Bertrand Delanoë en pleine campagne électorale de 2001 en faveur de la création d’un Centre de Documentation et d’Archives n’était-il donc qu’une promesse électorale ?

Contact Presse
pour toute information complémentaire et envoi des documents (pièces
comptables et financières ; chronologie de l’état de non avancement du CADHP 2001-2006) :

Marco Dell Omodarme

Marie-Hélène Bourcier


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