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L’INTERDIT / LE SAVON : le SNEG précise sa position

date de redaction jeudi 25 juillet 2002


communiqué de presse - 25 juillet 2002

 

 

Hier, mercredi 24 juillet, Olivier Rivet et Sophiane Terchag, gérants des établissements Le Savon et L’Interdit à Bourges, ont tenu une conférence de presse à Paris, pour expliquer les motivations qui les ont amenés à dérober une urne électorale dans la circonscription de Bourges-Vauvert le dimanche 16 juin dernier, second tour des élections Législatives.

 

Au cours de cette conférence, les deux intervenants ont expliqué qu’ils auraient été soutenus par le Syndicat de l’Hôtellerie, tandis que le SNEG (Syndicat National des Entreprises Gaies) leur aurait refusé ce soutien, adressant un courrier au Préfet du Cher pour indiquer qu’il ne soutenait pas les deux auteurs du vol.

 

Le SNEG tient à préciser les éléments suivants :

  n’ayant été ni informé, ni questionné préalablement dans les dossiers relatifs aux seules fermetures administratives prononcées à l’encontre de ces établissements, le SNEG n’a pu intervenir. Au lendemain du vol de cette urne, que le SNEG ne pouvait que condamner, l’affaire prenait une tout autre tournure, qui s’inscrivait au-delà des seules mesures de fermetures administratives.

  sans le vol de l’urne, le SNEG aurait bien évidemment assuré la défense et la représentation juridique des deux établissements, ainsi qu’il l’avait déjà fait en septembre 2000 pour la fermeture qui visait alors le seul bar L’Interdit ; son intervention, ainsi que celle de ses avocats, avait alors contribué au dénouement de l’affaire.

  une lettre a effectivement été adressée à la Préfecture du Cher le 17 juin, condamnant une telle action, qui s’inscrit en dehors du respect de la loi républicaine.

 

En conclusion, le SNEG regrette de n’avoir été informé qu’après le vol de l’urne des mesures de fermetures administratives à l’encontre des établissements Le Savon et L’Interdit au début du mois de juin 2002. Dans le cas contraire, il aurait naturellement assuré sa mission de représentation et de défense juridique des deux établissements gay, pouvant raisonnablement espérer, tout comme en septembre 2000, une issue favorable à cette affaire.

 


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