Accueil > Actualités > Le gouvernement à l’épreuve

Le gouvernement à l’épreuve

date de redaction jeudi 4 juillet 2002


Une délégation de l’Inter-LGBT a été reçue à l’Élysée le 3 juillet.


communiqué de presse de l’inter lgbt - 3 juillet 2002

Une délégation de l’Inter-associative lesbienne, gaie, bi et trans
(Inter-LGBT) a été reçue à l’Élysée par Madame Marie-Claire CARRERE-GEE,
conseillère aux affaires sociales. Cette délégation était composée de
Florence D’AZEMAR, présidente de l’ARDHIS (Association pour la
Reconnaissance du Droit des Homosexuel-le-s et des transexuel-le-s à
l’Immigration et au séjour), René LALEMENT porte-parole du conseil de
l’Inter-LGBT et Alain PIRIOU, secrétaire de la commission politique de
l’Inter-LGBT.

Tous les sujets du programme de revendications de l’Inter-LGBT ont été
abordés. Pour ce premier rendez-vous, la délégation a d’abord fait oeuvre
d’une pédagogie apparue nécessaire. Ont notamment été abordés :
  la question du droit d’asile pour les personnes persécutées pour
leur orientation ou leur identité sexuelles ;
  la réforme du dispositif pénal de lutte contre la discrimination
(prise en compte de la notion d’identité sexuelle et pénalisation de
tous les propos discriminatoires) ;
  les dispsoitifs sociaux de lutte contre les discriminations, leur
renforcement et leur ouverture à tous les motifs de discrimination ;
  la lutte contre les discriminations à l’École et la sensibilisation
des personnels et des élèves aux sexualités ;
  la réforme du pacs, en particulier en matière de fiscalité, et
surtout l’accès au droit au séjour pour les personnes étrangères ;
l’égalité entre couple homosexuels et couple hétérosexuels ;
  la reconnaissance de l’homoparentalité et l’ouverture des
procédures d’adoption aux couples homosexuels ;
  le droit à la dignité pour les personnes transsexuelles et
transgenres.

L’Inter-LGBT a clairement rappelé l’inquiétude et le mécontentement
exprimés à l’occasion de la Marche des fiertés lesbiennes, gaies, bis et
trans du samedi 29 juin, en particulier sur la nomination de ministres
homophobes. La mobilisation inédite de 650 000 personnes exige des
réponses rapides et significatives.

L’engagement a été pris de relayer ces revendications auprès du
Président de la République et des ministres concernés. Ces toutes
prochaines semaines démontreront la volonté ou non du gouvernement et de
sa majorité à y apporter des solutions. Le traitement de certaines
questions urgentes, tel le droit au séjour pour les couples binationaux
pacsés, fera figure de test.


Suivre la vie du site RSS 2.0 | Plan du site | Espace privé | SPIP | Infos éditeur