Poursuite de l’action contre Capleton

Après Toulouse, Reims, Saint-Brieuc, Rennes, Lille, Clermont-Ferrand,... le concert de Capleton, le chanteur jamaïcain aux propos homophobes, prévu le 25 juin dans le cadre du festival les Rockailles de Reignier (Haute-Savoie), a été annulé.

« Nous avions reçu des assurances de la production que le chanteur ne tiendrait pas ce genre de propos, mais nous avons estimé que le laisser se produire n’était pas compatible avec les valeurs éthiques du festival », a expliqué à l’AFP Lionel Bajulaz, porte-parole de l’association Rockailles qui organise le festival.

En dépit de ces annulations, quelques concerts de Capleton sont maintenus : à Montpellier, au Zénith de Paris, à Marseille, à Nantes et à Nice.

La Fédération des CGL a pris contact avec l’organisateur de la tournée de Capleton, pour négocier l’extension d’un accord signé à Brest avec Actions Gay, qui prévoit qu’une déclaration contre l’homophobie soit lue au début des concerts, et qu’une minute de silence soit observée.

Cependant, la Fédération des CGL n’a pas reçu de mandat particulier des associations locales, qui préfèrent généralement demander l’interdiction pure et simple.

Ainsi, le Collectif Azuréen pour les Droits des Orientations Sexuelles (CADOS) a interpellé le maire de Nice, en vertu de ses pouvoirs de police, le Préfet des Alpes-Maritimes, en qualité de représentant de l’Etat et à ce titre garant du respect des valeurs républicaines, ainsi que les élus municipaux et les représentants des partis politiques, afin que tous oeuvrent à l’annulation du concert niçois. A Nantes, le CLGNA a suivi la même ligne de conduite.