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Référendum : les réactions

date de redaction lundi 30 mai 2005     auteur Jean-Benoît RICHARD


Partisans du NON qui rient, partisans du OUI qui pleurent.


Le 29 mai, les français ont dit NON au projet de constitution européenne. Cette décision a été largement commentée par ceux qui avaient pris position pendant la campagne :

Les partisans du NON

TaPaGes 67, qui regroupe les transpédégouines de Strasbourg, se félicite de « la victoire du Non de
résistance »
. « Cette Europe n’était pas la nôtre ! », se rappellent les activistes, « Transpédégouines, nous ne pouvions nous satisfaire de
ces appâts piégés et abandonner pour ceux-ci l’Europe
aux lois du marché et de la réaction »
.

Warning, association homosexuelle de lutte contre le sida, elle aussi se « réjouit du rejet
massif du traité constitutionnel »
, qu’elle jugeait « dangereux pour les libertés et les droits sociaux des
personnes séropositives et des Lesbiennes, Gay, Trans et Bisexuels, et ce alors qu’une puissante pression essayait tout à la fois de faire croire que ce traité était massivement soutenu par les associations LGTB, et qu’il
était dans l’intérêt des personnes LGTB »
. Warning remercie également celles et ceux qui ont signé l’appel « LGTB fières et fiers de voter non ».

Les tenants du OUI

Jean-Luc Romero, président de Aujourd’hui, Autrement avait fait campagne sur le thème « Le 29 mai, disons-nous oui. Pacsons-nous avec l’Europe ». Il prend acte avec tristesse du choix exprimé par les Français « qui ont rappelé avec force qu’ils souhaitent qu’on fasse de la politique autrement ». Pour cette raison, Jean-Luc Roméro estime que « créer une VIè République, pourrait donner enfin un nouveau souffle démocratique à nos institutions et un électrochoc à une classe politique trop décalée par rapport à l’évolution et aux aspirations de nos concitoyens ».

Du côté de GayLib, le mouvement associé à l’UMP, chargé d’évoquer les problématiques sociales et politiques liées à l’homosexualité, le résultat du 29 mai est qualifié de « gâchis ». « Les petits égoïsmes corporatistes, la peur absurde du plombier polonais, les manipulations grossières et les mensonges opportunistes de certains auront eu raison de l’espoir des gays de voir enfin la non-discrimination en raison de l’orientation sexuelle inscrite dans la Constitution ». GayLib ne se résigne pas à ce résultat, et demande à Jacques Chirac de convaincre les partenaires européens d’amender le projet de Constitution afin qu’il puisse être de nouveau présenté aux français.


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