samedi 29 janvier 2005
Les lieux homosexuels restent largement méconnus. Bars, salles
associatives, espaces culturels, lieux de baise ou de drague, bals... ont
pourtant fortement contribué à former l’identité singulière et collective
des communautés gays et lesbiennes. S’y donnent à voir les effets de la
répression et de l’homophobie mais aussi l’invention de nouvelles
sociabilités et visibilités. Comprendre en quoi ces territoires en marge
sont riches, en quoi ils resignifient l’espace, implique de repérer les
logiques qui les encadrent - logiques urbaines, temporelles, sexuelles,
sociales, économiques. Cela implique également de saisir les normes qui
s’y appliquent, les divisions et discriminations qui s’y créent : entre
gays et lesbiennes mais aussi entre classe ou âges... Il ne s’agira pas
ici essentiellement de retracer l’histoire des territoires homos, d’en
établir la typologie ou la topographie, mais plutôt de questionner la
visibilité publique des communautés homosexuelles. Quels lieux pour
quelle
mémoire, quels usages, quels revendications ?
En présence de
Ce débat aura lieu dans le cadre du festival de libre expression jeune "Poing à la ligne", qui se tiendra à Paris du 7 au 11 février. "Poing à la ligne" est organisé par l’association Ravaillac et la revue queer et engagée "Trouble(s)" (sexualités/politiques/cultures). Toutes les informations se trouvent sur le site http://www.revuetroubles.com
à partir de 18h
Centre International de culture populaire
21ter rue Voltaire Paris 11ème m° rue des boulets