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11èmes rencontres nationales Inter Centres LGBT

date de redaction lundi 10 janvier 2005


La fédération des CGL tiendra son assemblée générale les 29 et 30 janvier à Angers. Du bilan du marathon législatif contre l’homophobie à la Jerusalem World Pride, le programme sera chargé.


communiqué N°IC/CP/05/03 -
Angers (49), le samedi 8 janvier 2005

Après avoir tenu son AG d’été les 18 et 19 juillet à Marseille, la Fédération française des Centres gais & lesbiens et de leurs Membres associés (qui regroupent 136 organisations et 2.295 militant/es lesbiennes, gaies, bi et trans) tiendra son AG d’hiver les 29 et 30 janvier chez le CGL Angers, "Quazar", présidé par Bruno Baron. Présente dans 20 des 32 collectivités régionales de métropole et d’outre-mer, la Fédération invite les acteurs sociaux du mouvement LGBT des 12 collectivités restantes à la rejoindre : Alsace, Corse, Franche-Comté, Guadeloupe, Guyane, Limousin, Mayotte, Poitou-Charentes, Polynésie-Française, Saint-Pierre-et-Miquelon, Terres australes et antartiques françaises et Wallis-et-Futuna ne doivent pas rester absents de nos débats.

Dominique Niederkorn
ajointe au maire du Mans

Lors de ses Rencontres, la Fédération remettra officiellement son "Prix 2004 de la démarche la plus favorable à l’intégration sociale et à l’épanouissement des personnes LGBT" à la municipalité du Mans pour son soutien à "HOMogênE", Association-Membre de la Fédération dans la vingtième ville de France. Le maire de la capitale sarthoise sera représenté par son adjointe déléguée aux Relations internationales et à la Promotion de la ville, vice-présidente de la communauté urbaine Le Mans Métropole : Dominique Niederkorn (notre photo).

La Fédération évoquera ensuite deux succès obtenus depuis son AG d’été : le rejet de la candidature Buttiglione au sein de la nouvelle Commission européenne, puis le vote de la loi n°2004-1486 du 30 décembre 2004 portant création de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité. Pour atteindre ces objectifs, en liaison avec le tissu associatif LGBT français et européen, la Fédération a lancé une pétition européenne, rédigée par Pierre Albertini et Louis-Georges Tin, finalement signée par plus de 14.000 citoyen/nes d’Europe ; elle a émis dix-sept communiqués de presse ; ses Secrétaires nationaux ont rencontré onze interlocuteurs institutionnels ; ses Associations-Membres ont pu adresser cinq lettres-types à leurs parlementaires européen/nes, à leurs parlementaires nationaux et aux président/es des comités départementaux de l’UMP.

La Fédération évoquera également sa campagne pour la célébration du PaCS en mairie, lancée auprès des maires de France depuis le 16 octobre 2003. Elle renouvellera son soutien franc et massif, annoncé dès le 17 mai 2004, aux initiatives pour le mariage des couples de même sexe. Elle recensera les actions et revendications développées par ses Associations-Membres en matière d’homoparentalité, de question bi et de question trans. Sur la base des actions menées par Couleurs Gaies et CIGaLes, ses Associations-Membres à Metz et Dijon, elle appellera l’État à appliquer les circulaires parues au Bulletin officiel de l’Éducation nationale afin de réduire le suicide des jeunes lesbiennes, gais, bi et trans, alors que l’ampleur du suicide LGBT vient d’être reconnue devant le Parlement : le 21 décembre, reprenant à son compte le taux avancé par la Fédération le 7 mars en l’absence de toute statistique publique, le sénateur du Nord Jean-René Lecerf a affirmé "que le suicide chez les jeunes atteint dans notre pays des proportions considérables, et que la part des jeunes homosexuels dans cette triste statistique est évaluée à près de 50%".

La Fédération évoquera encore sa participation à la "Jerusalem World Pride" prévue le 26 août, et sa participation à la première "Journée mondiale de lutte contre l’homophobie" prévue le 17 mai à l’initiative de Louis-Georges Tin. Alors que sa candidature à l’association "ILGA-Europe Paris 2005" vient d’être rejetée sans motif, elle s’interrogera sur sa participation à la conférence de l’ILGA-Europe à Paris prévue du 25 au 30 octobre.

La Fédération évoquera enfin la reprise de l’épidémie de VIH/sida et s’interrogera sur la question d’un "déni homosexuel" de cette reprise. Les gais seraient-ils responsables de la stigmatisation qui les menace ? L’Établissement français du sang aurait-il raison de refuser leurs dons du sang ? Actrice de prévention VIH/sida, la Fédération s’interrogera pour savoir s’il lui incombe de prendre position sur la condamnation en appel à Colmar, le 4 janvier, d’un homme qui aurait sciemment transmis le VIH à deux femmes.

Pour l’INTER CENTRES LGBT,

Vu l’article R11-2, alinéas 3 à 7
du règlement intérieur,

Nadine Lejeune-Combrault

David Auerbach

Porte-parole délégués


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