|
Découverte des cycles et des ateliers
La matinée de Dimanche est consacrée à la découverte
des cycles et des ateliers, pour ceux qui n'ont pas eu le courage de lire
le programme, pendant cette première nuit éjà bien
occupée.
La structure de la journée du congressiste est restée immuable,
mélant le ludique, les ateliers de réflexion, d'expressions
corporelles, les cycles officiels, les forums et l'espace de plaisir.
Ainsi pour les lève tôt, les ateliers de 10h à 12h30
sont dédiés aux aspects ludiques :
- dance à deux et en lignes, avec la gais musettes, apporter
des chaussures qui tiennent aux pieds,
- dance contemporaine avec Bruno Gachard. travail d'improvisation,
de création de vocabulaire avec vos musiques et vos désirs/difficultés.
Apporter une serviette des chaussures et des chaussettes,
- massage et sensibilisation autour du touché, non mixte,
- les chansons qui rapprochent les générations, les chanteurs
et chanteuses cultes du milieu, apprendre à chanter, les génériques
des dessins animés.
Quelques ateliers de réflexions se tenaient aussi le matin :
- un groupe de parole avec le pshychanaliste Jean Philippe Coz,
- le masculin et le féminin avec Kai Esko, dance improvisée
et comosition sur la rencontre masculine et féminine,
- le labyrinthe du coming out,
- la co-parentalité,
De 14 heures à 16 heures des ateliers libres proposés par
les congressistes sur places ou par avance :
- le papier dans tous ses états, atelier d'apprentissage d'expression
à l'aide du papier maché, avec ou sans armature,
- un atelier de peinture avec Pascal Masson, sans thème précis,
travail sur la couleur avec de la peinture sur papier, il fat au moins
deux scéances,
- un atelier de peinture anti conventionnelle avec Albert, autour du
modèle vivant, l'anti conformismedevient réactionnaire,
- la bisexualité en milieu rural. Une étude de deux années
au CNRS après huit années de combat pour imposer le sujet
de recherche,
- la radio avec homosapiens de Lille, et d'autres animateurs de Rheims,
Nantes, Montpellier,
- de jeunes chercheurs de la maison méditéranéenne
des scineces de l'homme proposera des échanges sur fonds de travaux
réalisés par leur groupe Tirésia :
- l'hétérosésualité,
- l'homoséxuallité,
- l'homo-parentalté,
- la contraception,
- le safer sexe pour les lesbiennes, pourquoi tant de retard ?
- la prostitution masculine des jeunes dans la rue,
- l'usage socio-culturel de l'Internet et la culture du risque, une
étude du CNRS,
- les actions internationales avec Hervé Boudain de l'Ilga Europe
et Isabelle Cruette,
- l'inter-pride, pourquoi marcher, face aux critiques, aux dérives
que faire,
- rester vigilant avec le mémorial de la déportation,
- David & Johnatan fête ses trente ans,
- l'astrologie,
- l'inter-CGL doit-il exister,
- Mix cité proposera un cycle de réflexion sur :
- le couple,
- les représentations véhiculées par le langage,
- un défouloir féministe,
- les rapports fonctionnels entre le sexisme et le racisme,
- les jeunes du réseau moule frites propose :
- un échange sur le mouvement queer américain,
- deux ateliers sur les rapports inter-générationnelles,
- un film de mousse sur la découverte de soit et les rapports
avec les autres, que dire que supporter ?
La tranche 17 heures 19 heures est réservés aux cycles officiels
des UEEH dédiés à l'international, la mémoire,
la culture, la santé.
Trois cycles culturels sont organisés sur inscripton :
- Cy Jung propose de travailler sur la langue, la grammaire et à
travers l'aprentissage de la technique, produire un texte commun décrivant
une scène de sexe lesbien.
- Eric Rémes propose de travailler sur l'écriture de
son innomable,
- Madame H animera un atelier de de performane théâtrale.
Ces trois ateliers nécessitent une inscription, sont limités
à quinze personnes et ne seront pas publiques. Vous n'aurez donc
aucun compte rendu sur ces travaux non libres et fermés à
la presse. Une position qui se comprend pour les ateliers d'écriture
mais qui est plus de l'ordre de la "prise de tête" pour Madame H.
François Delor, sociologue et pshychanaliste organise un séminaire
en cinq scéances sur les aspects politiques et relationel de l'injure,
la métaphore, comment elles agissent pour installer la culture
des dominants et des dominés.
Le cycle international :
- l'instrumentalisation de l'homoséxualité dans le processus
de mondialisation (Peter Druker). On se rappelle les ateliers de réflexion
de Jean Michel Dariosecq sur l'intégration et ses nombreuses
références au mouvement ATAC,
- la diversité des conturction LGBT dans les pays dits du sud,
- les stratégies de luttes contre l'homophobie à travers
le monde, comment se coordonner,
- les populatons LGBT des pays de l'Europe centrale et de l'est,
Tous les congressistes peuvent proposer de nouveaux ateliers dans la tranche
14 heures - 16 heures à condition d'en informer Yann la veille
avant 17 heures afin qu'il puisse attribuer une salle et l'afficher le
soir.
Bien sur vous l'avez compris, face à cette richesse d'ateliers,
les GLB ne vous feront pas un compte rendu chronologique complet. Pour
cela vous pourrez acquérir les minutes restranscrites, l'année
prochaine. Vous aurez par contre droit au ressentit subjectif par définition
et par intérêt.
Première après midi d'ateliers, nous choisissons de picorer
entre l'astrologie, le campus américain, le Fhar et François
Delor. Le temps ensoleillé et frais nous pousse à abandonner
les salles de réunion. L'ombre des pins, le champs des cigales
désacralisent et facilitent la rencontre de soi, de l'autre.
Il y-at-il un rapport entre la naissance des homosexuels et l'astrologie
?
C'est
ce que va tenter de nous prouver Jean Patout, astrologue. La base statistique
de sa clientèle lui permet d'affrmer que la conjonction de Pluton,
Uranus et Neptune se retrouve dans quatre cinquième des thèmes
des personnes homosexuelles. Conjonction de trois planètes certes,
mais Jean Patout a une préférences marquées pour Uranus
: "Nous avons tous un Uranus quelque part"
C'est bien là que l'on commence à comprendre les fondements
de l'astrologie, "s'extraire du cartésianisme", la présence
d'Uranus n'est pas détéerministe, il faut prendre en compte
son aspect.
Une vraie Star s'exprime, y compris devant l'appareil photo : "Oui, non,
mais ...?"
Je suis resté sur ma faim pour "l'histoire du mouvement
queer dans les campus américain".
Ryan
Blava raconte l'existence des associations gay et lesbiennes des universités,
les rares relations qu'elles ont avec les syndicats, et les associations
professioneles, la différence de perception du communautarisme aux
USA et son odeur nausabonde en France. Il a fallut l'esprit critique anti
confomiste de Patrick Raffin pour rappeller le statut spécifique
de l'Alsace, des DOM-TOM, ainsi que le lobying exercé à Bruxelles,
métaphore gouvernementale des communautarismes financiers.
Le FHAR
Curieux atelier !
Prévu par les UEEH en personne dans le programme officiel, les
congressistes attendire réunis dans une salle l'arrivée
d'un hypothétique nimateur. Faute de le voire ariver, le débat
commence spontanément, finalement ypiquement "FHAR", entre les
présents.
De fait trois personnes seulement ont connu,ont milité au FHAR,
les voilà lancé dans le difficile propos d'explquer aux
plus jeunes l'ambiance post-gaulliste, post soiante uitarde de l'époque.
En ce temps Droite conservatrice et Gauche officielle était d'accord
pour tirer le voile sur l'homoséxualité, le FHAR n'avait
par d'autre attentepossible que de radicaliser son discours, de provoquer
la société afin de se faire entendre. "Faites vous enculer,
c'est un plaisir bin" et autres slogans de l'époque surprennent
les plus jeunes.
La souffrance des homos de l'époque, source de leur conscience
politique, armait leur volonté de rompre le silence institutionnel
sur leur droit d'exister.
Le FHAR n'aurait sans doute pas existé sans les lesbiennes, celles
du MLF, celles du MLAC autant de luttes dans lesquelles le FHAR fut un
soutient constant sur le thème "Ma liberté passe par celle
des autres"
Les provocations radicales du discours du FHAR est évoquée,
comparée au "consensus mou" contemporain, et certain revendique
l'actualité du procédé.
Une lesbienne proteste contre l'obligation d'aujourd'hui de défiler,
de faire la fête sous les flyers et les logos d'Alcatel, etc, et
propose d'aller arracher ces marques de la compromission politique et
commerciale quotidienne.
Finalement, on sent bien que la radicalié du discours du FHAR a
été sa force, le tenant à l'écart des compromis
du système.
Ainsi, il apparaît que le positionnement poltique du FHAR pourrait
à nouveau être d'actualité.
On se demande enfin dans une société qui désormais
paraît faire sa place à l'homoséxualité, qui
pourrait bien occuper cette place radicalisée et subversive, qui
dérange le bel édifice du consensus LGBT. Sont eitres, comme
les actuels "poils à gratter de la communauté, les bare
backers et leur discours, voire les pédophiles passés aux
oubliettes d'une communauté devenue propre sur soi".
Le charivari d'opinions contratidictoires qui s'ensuit montre bien combien
le discours subversif reste une arme militante tout à fait d'actualité.
Une
pause d'une heure pour décompresser ou continuer sur la lancer.
16heures - 17 heures, le créneau était aussi utiliser pour
des auteurs interressés par la rencontre de leur public. retrouver
les enfants
Résistance politique et complicité relationelle
: du désir de subversion à la subversion du désir
Il
fallait attendre ce cycle de séminaire pour que les UEEH trouvent
une sémantique au U de UEEH, trouve ses couleurs universitaires avec
le décorum attaché au grand amphithéatre, le silence
quasiment religieux, et l'exercice d'une dialectique de séminariste.
François Delor sociologue pschychanaliste était déjà
intervenu aux UEEH 2001 lors de la session du mercredi dédiée
aux jeunes. Cette année il propose cinq séances de réflexion
autour des quelques points :
- l'injure reprenant en cela une phrase introductive de Didier Eribon
: "au début il y eu l'injure",
- comment en finir avec le couple en tant qu'idée binaire,
- la métaphore est elle faite pour être entendu par une
communauté,
- la complicité relationnelle à condition que celle-ci
ne fabrique pas son vocabulaire, cimetière des mots.
Vous pouvez retrouver le travail de François Delor , ses écrits, ses conseils de lectures.
Dans un premier temps, François Delor plante la scène de
l'acte d'injure :
- l'injurieur, souvent un homme,
- l'injurié, pas toujours présent, (c'est une grande tradition
politique),
- le destinataire, pas toujours l'injurié,
- les témoins.
L'injure est un spectateur et un producteur de frontière:
"Germain est un PD". Germain n'est pas là pour se manifester, les
copains de classe destinataires sont pris à partis et doivent se positionner
: vrai ou faux.
L'injure définit ainsi une espèce nouvelle, elle est raciste
par définition. Elle sort, expectorie, pulsionnelle et génère
d plaisir. C'est une violence et une jouissance érotique non exclusivement
orale.
En effet, elle implique souvent le sale , et ce n'est pas le nombre de lettres
qui donne la sémantique. Le gros mot (sale) est souvent court. Il
agit comme une ponctuation linguistique :
- il est noire,
- c'est un sale nègre.
Il est d'autant plus court que présentant la saleté, l'immondice,
il ne se mache pas. Cela donnerai mauvaise haleine de macher de la merde.,
il faut l'expulser, la cracher (merde, crachat).
Face à l'injure, il ne faut pas répondre par un catalogue
d'injures autorisées. Il faut condamner le comportement injurieux.
L'injure collectivise, dans la mesure où le collectif , espèce
rejetée n'éxige pas une réponse immédiate, mais accueille
dignement la honte de l'autre.
Il ne faut pas la banaliser non plus, l'ironiser, la prendre en dérision.
C'est le chemin de l'acceptation qui fabrique des endormis qui accepterons
tous les mots qui passeront.
Il est par contre possible de réprendre l'injure dans une optique
créatrice et ironique, par exemple :
- sale PD : "Oui bien sur, je suis sale, et tu n'imagines comme
je suis pire que cela encore. Tellement sale que tu en rougirai de honte.",
- enculé : en effet, je coure à quatre pattes
je fais la grosse limace pour me faire enculer, si tu savais comme cela
est excellent,
- et si je suis un enculé, tu es mon enculeur. Tu voudrais
bien me rabaisser à terre, m'enculer, et pour cette violence
sadique que tu souhaites m'infliger, tu montres à tous ton désir
profond de devenir un jour un enculé,
Tous à table :
Avant
les joies et plaisir de la soirée retrouvons plus simplement le
crous en terrasse cette année ce qui ne gachait pas notre plaisir
en ce fin de juillet particulièrement doux.
La soirée
s'éternise au cabaret où l'on peut s'essayer à la
chanson sans complexe. Ou se rendre à la soirée X-Touch
organisée par une boite de la ville.
<< samedi lundi
>>
Reportage textes et photos : Pierre
Léonard, Donald Suzzoni.
... et
sur le Web
|
|