MARSEILLE |
Bienvenue dans la cité phocéenne !
Pour mieux connaître Marseille, nous vous proposons :
- une ballade à la découverte de la ville
- une sélection de bonnes adresses dans le milieu gay
- une présentation des associations homosexuelles à Marseille
Vous êtes marseillais, retrouvez dans nos pages
- une rétrospective des principaux évènements de la vie gay locale
- la liste des centres de dépistage des M.S.T.
En juin 1998, Marseille accueille certains matches la Coupe du Monde de Football. Pour l'occasion, la ville se refait une beauté et se met sur son trente-et-un pour recevoir dignement les milliers de visiteurs qui ne manqueront pas d'accourir pour l'évènement. C'est donc le moment ou jamais de venir explorer les richesses de la cité phocéenne. Ceux qui prendront la peine d'apprendre à découvrir Marseille, en faisant fi des présupposés qui ternissent son image, découvriront une ville merveilleuse et attachante.
Un paysage somptueux
Marseille est une ville merveilleuse d'abord en raison de son implantation géographique. La cité se love au fond d'une rade entre mer et montagne, entre la Méditerranée et le massif des Calanques. Les paysages marseillais sont composés de pierres d'une blancheur éclatante, d'une végétation rase et drue d'un vert sombre, et de la mer d'un bleu profond. Sous l'action du soleil, omniprésent, ces trois couleurs créent une luminosité à nulle autre pareille.
Un climat privilégié
La région jouit d'un climat très doux. En hiver, c'est tout juste s'il gèle, et dès le mois de mars, les beaux jours reviennent. En été, la température est très supportable grâce à l'influence de la mer. Le mistral est la seule particularité météorologique de la région. "C'est le vent qui rend fou" disaient les anciens qui reconnaissaient des circonstances atténuantes aux meurtriers ayant opéré par temps de mistral. Ce vent descend du Nord. Il prend de la vitesse le long de la vallée du Rhône, pour débouler à Marseille avec des pointes qui peuvent dépasser 100 km/h. Il souffle sans discontinuer toute la journée, en violentes rafales qui finissent par porter sur le système, d'où cette indulgence particulière des vieilles générations.
Un peu d'histoire ...
Ces atouts favorables ont attiré des grecs issus de la cité de Phocée, au VIème siècle avant J.C. Pythéas et ses hommes ont installé une colonie à l'embouchure du Lacydon, dont on peut encore admirer de nos jours les vestiges, à quelques pas du Vieux-Port. Marseille a traversé les siècles jusqu'au Moyen-Age sans éclat particulier et a acquis son importance avec l'essor des relations commerciales internationales.
... et d'économie
Toute l'activité de la ville s'est concentrée autour de la mer et du port. Louis XIV y a installé l'arsenal des galères royales, et la cité phocéenne a servi de base de départ aux commerçants, aux explorateurs et autres colonisateurs. Marseille est ainsi devenue la porte française sur l'Afrique et l'Orient.
La disparition de l'empire colonial français provoque de profondes mutations. L'activité portuaire se déplace autour du gigantesque complexe pétrochimique de l'Etang de Berre. Les activités de transformation meurent petit à petit en raison de la concurrence des pays où la main d'oeuvre coûte moins cher, et Marseille devient petit à petit une cité tertiaire.
Le petit peuple de Marseille
La population est faite des multiples strates de l'immigration : les italiens, qui ont fui les catastrophes agricoles du début du siècle, les arméniens victimes du génocide turc, les maghrébins, appelés en renfort d'une industrie nationale en manque de bras, et très récemment les slaves, attirés par les lumières d'un capitalisme en crise. A chaque nouvelle vague ses problèmes d'intégration. Cependant, la population marseillaise a toujours eu une capacité d'absorption inépuisable, démontrant que la ville est capable de digérer la différence avec une incroyable facilité.
"Allez à Marseille, Marseille vous répondra. Cette ville est une leçon. L'indifférence coupable des contemporains ne la désarme pas. Attentive, elle écoute la voix du vaste monde, et, forte de son expérience, elle engage, en notre nom, la conversation avec la terre entière. Une oriflamme claquant au vent sur l'infini de l'horizon, voilà Marseille"
Albert Londres, 1927
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page réalisée par Jean-Benoît RICHARD dernière mise à jour 1/5/1998 Copyright Gais et Lesbiennes Branchés © 1997-1998 |