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![]() Parler des homosexuels oubliés par lhistoire, cest bien. Mais parler des homophobes les plus virulents de notre société contemporaine me semble aussi important. Aussi, transportons-nous un instant en Afrique, au Zimbabwe. Ce pays, grand comme les 2/3 de la France et peuplé denviron 11 millions dhabitants, coincé entre le Mozambique et le Botswana, est dirigé par le sympathique dictateur Robert Mugabe. En plus dêtre un des hommes les plus haïs ce cette région dAfrique, il mérite sans aucun doute le prix dhomophobe de lannée, avec mention spéciale décernée à lunanimité par les membres du jury pour lensemble de son uvre. En mars, au cours dun meeting, il a en effet déclaré que « contrairement aux cochons et aux chiens, les homosexuels et les lesbiennes sont incapables de faire la différence entre les mâles et les femelles ». Nous le remercions donc pour cette brillante démonstration danthropologie comparée, qui jen suis sûr nous amènera tous à réfléchir sur ce que la bêtise peut amener à dire et faire. Rappelons quavoir des relations homosexuelles au Zimbabwe (comme chez tous ses voisins à lexception de lAfrique du Sud) est illégal et passible de prison! Néanmoins, le « gay power » est en marche et une courageuse association nommée GALZ (Gay And Lesbian of Zimbabwe) a crée son site Internet pour expliquer la situation de ce pays et les actions menées en faveur du droit des homos. Malgré la pression internationale depuis plusieurs années, M. Mugabe persiste et signe, et de plus en plus même. Il est bien connu que la vertu se rigidifie lorsque le reste ne lest plus Association GALZ : Gaël C. |