Lyon, capitale des Gaules

 

Pour les pressés

La Ville de Lyon

Lyon Gai et Lesbien

La Maison des Homosexualités Rhône-Alpes

Centres de dépistage et associations de prévention et d'aide aux malades

Où manger et dormir à Lyon

Une visite guidée de Lyon en images

 

Pour les flâneuses et les flâneurs

La ville de Lugdunum fut fondée en l'an 43 avant J.C. (non, il ne s'agit pas de Jacques Chirac) par Lucius Munatius Planctus sur un site alors déjà occupé par une cité gauloise, voici donc deux millénaire que notre ville croît et embellit entre ses deux fleuves (le troisième, c'est le Beaujolais). Car c'est indéniable, la Ville de Lyon est une cité au charme mystérieux et pénétrant.

Cette ville qui se revendiqua toujours bigote et bourgeoise selon une expression consacrée n'en sacrifiait pas moins aux plaisirs sensuels en tous genres. Elle est encore aujourd'hui célèbre pour sa gastronomie dont elle se veut (avec quelques raisons) la capitale. De fait, les restaurants y sont fort nombreux et souvent de qualité.

Dans un registre plus discret, pour ne pas dire secret (et aucune ville n'aime autant le secret que Lyon), on s'y livrait à des plaisirs moins avouables puisque dans la rue des étuves (actuellement rue des Trois-Maries) la prostitution fleurissait au Moyen-âge. Ces étuves, ne vous y trompez pas, étaient l'équivalent de nos modernes saunas. Et oui, il n'y a rien de nouveau sous le soleil.

En tre Rhône et Saône, la vie gaie lyonnaise s'est donc développée discrètement, mais sûrement. Aux côtés des établissements commerciaux (une quinzaine), de nombreuses associations (une dizaine) ont vu le jour. Certaines se sont même réunies sous la bannière de la Maison des Homosexualités Rhône-Alpes fondée en 1981. Loin des fureurs parisiennes qui consument les meilleures initiatives, ARIS constitue même l'une des plus ancienne association gaie de France puisqu'elle fut fondée en 1981 et a réussi a survivre (plutôt bien d'ailleurs) jusque là grâce à ses seuls moyens. ARIS pourrait même revendiquer le statut de la plus vieille association gaie de France n'était-ce David & Jonathan qui l'a précédée, au niveau national il est vrai. Bien sûr, vous trouverez à Lyon une section locale de David &Jonathan.

Lyon bénéficie également d'une position géographique privilégiée à proximité de divers massifs montagneux qui rendent l'appel de la nature difficilement résistible. Aussi ne doit-on pas s'étonner d'y trouver une section très active de Rando's qui organise chaque dimanche une randonnée pédestre (non, ça ne veut pas dire que c'est seulement pour les pédés, les lesbiennes peuvent aussi venir) dans les environs de Lyon. Et bien sûr, l'hiver on vous proposera une semaine de séjour aux sports d'hiver à des tarifs défiant toute concurrence.

Lyon est aussi une ville universitaire qui compte trois universités et accueille depuis peu l'École Normale Supérieure. On y trouve de surcroît une École Centrale et un Institut National des Sciences Appliquée. La Faculté de Médecine de Lyon est des plus réputée. Il en résulte une infrastructure hospitalière particulièrement performantes. On ne s'étonnera donc pas de trouver de nombreux centres de dépistage et diverses associations de prévention et d'aide aux malades du sida. En la matière, Lyon possède même une particularité puisque elle est le siège de l'A.L.S. (Association de Lutte contre le Sida) qui fut l'une des première de ce type et continue aujourd'hui sa mission avec discrétion et efficacité. En tous cas, des conditions de vie moins stressantes qu'ailleurs et un sytème de prise ne charge particulièrement performant et proches de leurs besoins permettent aux malades du sida de recevoir chez nous des soins dont la qualité est sans doute rarement égalée.

Lyon connaît en outre une vie culturelle foisonnante puisque nous disposons d'un opéra (récemment remis à neuf par l'architecte Jean Nouvel) d'un auditorium, d'une Maison de la Danse, d'un musée d'art contemporain, d'un musée des Beaux Arts, d'un musée de la banque et de l'imprimerie, d'un musée des tissus (qui rappelle la tradition de l'industrie de la soie) de nombreux théâtres et surtout d'un maire qui est une précieuse relique de la vie politique au vingtième siècle.

Sur le plan architectural, Lyon possède divers vestiges de son passé romain. On notera tout particulièrement un odéon et un théâtre juxtaposés sur la colline de Fourvière. Le théâtre est utilisé en été pour donner des représentations lyriques. Un musée gallo-romain à l'architecure particulièrement inventive complète ce sitée étonnamment bien conservé. Jouxtant le site gallo-romain, la basilique de Fourvière domine la ville, ce qui justifie le nom de "colline qui prie" pour ce quartier. Au pied de cette même colline de Fourvière, s'étire le quartier Renaissance de Saint-Jean conservé dans son état originel et qui fait partie intégrante de la ville. C'est le domaine des "traboules" qui sont des passages permettant de passer d'une rue à l'autre en cheminant à travers les immeubles.

Face à la colline de Fourvière, la colline de la Croix-Rousse fut le fief des "canuts", ouvriers qui tissaient la soie, une spécialité de la ville. Ce passé industrieux a légué à la colline de la Croix Rousse le nom de "colline qui travaille" en réponse à la colline de Fourvière. Il subsiste encore quelques ateliers utilisant le métier Jacquard et qui produisent encore des tissus selon les anciennes méthodes principalement pour restaurer des pièces d'ameublement dans les Musées Nationaux. C'est au pied de cette colline dans les premiers et deuxièmes arrondissements que s'est épanouie la vie gaie lyonnaise. De fait, tous les établissements gais tiennent dans un périmètre d'environ 800 m de diamètre.

Si l'envie vous prend de venir nous voir, rien de plus facile, nous sommes desservis par deux gares (Lyon Part-Dieu et Lyon Perrache) où passe le TGV, un aéroport (Lyon Satolas) et un réseau routier qui pénètre jusque dans la ville. De plus, l'administration de Michel Noir nous a doté d'un nombre de places de parkings souterrains qui confère sans doute de Lyon la place de leader en ce domaine si on rapporte ces emplacements au nombre d'habitants. Sur place vous pourez vous déplacer grâce à trois lignes de métro et de nombreux autobus. À noter que la dernière ligne de métro mise en servicepossède la paticularité unique au monde d'être un métro lourd (c'est à dire traditionnel) qui soit entièrement automatique.

N'oubliez pas enfin que Guignol et son gros bâton est un enfant du pays et la trogne de pochtron de son inséparable ami Gnafron vous convaincra sans doute qu'on boit de bons coups entre Rhône et Saône. N'est-ce pas au moins une bonne raison de venir nous voir.


96/06/10. Page conçue et construite par E. Costaz , © 1996 E. Costaz & Gais et Lesbiennes Branchés
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