Féru ou avide d'histoire, vous ne manquerez pas votre initiation avec le musée de l'évéché et son premier étage consacré à la naissance de la cité romaine au 1er siècle avant Jésus Christ. La ville conserve peu de vestiges témoignant de cette époque. Si ce n'est l'amphithéatre du jardin d'Orsay et quelques fouilles éparpillées. Augustoritum occupait à l'époque environ 80 hectares, déployés des rives de la Vienne vers le Nord.
Mais j'arrête là mon épopée historique, Limoges
possède suffisament de monuments, batiments, dont la vie et
l'architecture, des constructions classiques à colombage, en granit
noir ou gris qui prête cet aspect austère à la
cathédrale, au calcaire jaune qui éclaire quelques quartiers,
vous replongeront dans ce tourbillon des siècles.
Bien sur, vous pouvez arriver comme je l'ai souvent fait, par le
train. La gare des Bénédictins porte bien la marque des
années 20, dont elle est le signe de la prospérité de
cette époque. En la quittant, vous arriverez sur le Champs de Juillet,
vaste jardin accueillant. Laissez vous faire. Déposez vos valises
et votre corps sur les talus herbeux. Passez y l'après-midi, les
allées et venues des promeneurs, des promeneuses, vous rappelleront
qu'il fait bon vivre en laissant couler le temps ou en dormant. Comme tous
les soirs, la lumière s'éteint, une chatte n'y retrouverait
pas ses petits.
Un coup de dés jamais n'abolira le hasard.
Entre le jardin de l'évéché, le musée du même nom, celui de la porcelaine, le Fond Régional Art Contemporain, et les beaux quartiers de la haute cité, de l'Abbesaille, le village de la boucherie et ses halles 19e bâties sur la motte du château des vicomtes. La ville ne manque pas d'atouts et d'attraits pour vous draguer dans ses rues et vous séduire :
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Pierre Léonard |