J.O. Numéro 159 du 11 Juillet 2000 page 10483
LOI no 2000-644 du 10 juillet 2000
instaurant une journée nationale à la mémoire des
victimes des crimes racistes et antisémites de l'Etat français
et d'hommage aux « Justes » de France (1)
NOR : JUSX0003990L
L'Assemblée nationale et le Sénat ont adopté,
Le Président de la République promulgue la loi dont la
teneur suit :
Article unique
Il est institué une journée nationale à la mémoire
des victimes des crimes racistes et antisémites de l'Etat français
et d'hommage aux « Justes » de France qui ont recueilli,
protégé ou défendu, au péril de leur propre
vie et sans aucune contrepartie, une ou plusieurs personnes menacées
de génocide.
Cette journée est fixée au 16 juillet, date anniversaire
de la rafle du Vélodrome d'hiver à Paris, si ce jour est
un dimanche ; sinon, elle est reportée au dimanche suivant.
Chaque année, à cette date, des cérémonies officielles
sont organisées aux niveaux national et départemental,
dans des conditions fixées par décret en Conseil d'Etat.
La présente loi sera exécutée comme loi de l'Etat.
Fait à Paris, le 10 juillet 2000.
Jacques Chirac
Par le Président de la République :
Le Premier ministre,
Lionel Jospin
Le garde des sceaux, ministre de la justice,
Elisabeth Guigou
Le ministre de l'intérieur,
Jean-Pierre Chevènement
Le ministre de la défense,
Alain Richard
Le secrétaire d'Etat à la défense
chargé des anciens combattants,
Jean-Pierre Masseret
(1) Travaux préparatoires : loi no 2000-644.
Assemblée nationale :
Proposition de loi no 1727 ;
Rapport de M. Daniel Marcovitch, au nom de la commission des affaires
culturelles, no 2195 ;
Discussion et adoption le 29 février 2000.
Sénat :
Proposition de loi, adoptée par l'Assemblée nationale,
no 244 (1999-2000) ;
Rapport de M. Jean-Pierre Schosteck, au nom de la commission des
lois, no 353 (1999-2000) ;
Discussion et adoption le 28 juin 2000.
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