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PaCS Etc fait le bilan de l'application du pacs

Les responsables du Collectif Pacs, et cætera, ont rencontré le 20 décembre à l'Assemblée nationale Patrick Bloche et Jean-Pierre Michel, rapporteurs sur l'application de la loi sur le pacs, pour faire avec eux le point, un peu plus d'un an après son entrée en vigueur.

Des difficultés d'application
Après la signature de 25.000 pacs, le Collectif a évoqué avec les parlementaires les difficultés posées par la loi telle qu'elle est appliquée depuis un an : la situation des étrangers pacsés, les conséquences du pacs dans le monde du travail (congés pour événements familiaux, droits sur les mutuelles complémentaires, contrats d'assurances divers, etc.), l'impossibilité de signer un pacs en prison, l'impossibilité d'application de la loi dans les territoires d'outre-mer (T.O.M.).

Un déficit d'information
Le Collectif est également revenu sur le déficit d'information qu'il participe, avec d'autres structures, à palier. Ce travail d'information relève de la collectivité - donc de l'Etat - et le service de renseignement mis en place auprès du CIRA, s'il est utile et nécessaire, ne constitue pas une réponse suffisante. La brochure publiée par le ministère de la Justice récemment est une bonne chose. Il a indiqué, en outre, que les services du ministère de la Justice devaient sans tarder contacter les premiers signataires de pacs afin de les informer que, contrairement à ce qui a été indiqué dans la première note d'information diffusée auprès des greffes des tribunaux d'instance, une convention de pacs ne peut contenir des dispositions testamentaires.

Des résistances
L'association a attiré l'attention des parlementaires sur les résistances rencontrés dans l'application des nouvelles dispositions relatives au concubinage, notamment pour les couples homosexuels. En effet, certains organismes ignorent encore purement et simplement la nouvelle définition légale du concubinage (article 3 de la loi sur le pacs) : « Le concubinage est une union de fait, caractérisée par une vie commune présentant un caractère de stabilité et de continuité, entre deux personnes, de sexe différent ou de même sexe, qui vivent en couple. »

Enfin, le Collectif attend avec vigileance les conclusions du groupe de travail constitué par le ministère des Finances et destiné à étudier les modalités de reconnaissance juridique et fiscale de la communauté de vie entre frères et soeurs.

FQRD

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