Paris - 26 juin 2004

 la banderolle

500.000 à 700.000 personnes

de Denfert Rochereau à la place de la Bastille excusez l'imprécision tant le monde marchant génère des effets d'arcodéon, bien connus par les conducteurs du dimanche soir. Mais ce n'est pas le sujet. Il fallait sans doute arriver à une autre heure pour rencontrer Noël Mamère, nous avons pu rencontrer Dominique Strauss Kahn qui 'sest aussi illustré dans le débat sur la mariage homosexuel, de  nombreux communistes et bien sur des habirués de longues dates Bertrand Delanoé, Philippe Ducloux, Jean-Luc Roméro, Patrick Bloche.

Depuis quelques années le carré de tête est partagé par les représentants associatifs qui portent ainsi leurs revendications. Nous reconnaissons entre autre Jean Noël Vittaut Président du MAG, mouvement de jeunes de 16 à 26 ans spécialisés dans l'accueil des jeunes parfois perdus et rejetés. A ses cotés Jean Paul Huchon Président de la région Ile-de-France.


Alain Piriou porte-parole et président de la commission politique de l'Inter-lgbt au coté de Bertrand Delanoë maire de Paris ains que Natacha Taurrisson (à sa gauche) de l'association du Syndrome de Benjamin.


Jean-Luc Roméro un des rares personnages politiques de droite à affirmer son homossexualité et sa séropositivité. Une honnèteté qui se paye parfois au prix fort à droite à en croire Philippe Meynard de Barsac.


Pendant des années nos espoirs ont été tournés vers les majorités de gauche qui ont distillées  les bonnes nouvelles au fil du temps. Dépénalisation en 1981, majorité séxuelle, le pacs voté à reculons et puis plus rien. Il aura fallu attendre l'année 2000 pour que les associations homosexuelles soient à nouveau invitées au dialogue par les ministères, près de 10 ans pour le Premier ministre. Il fallait aussi attendre l'année 2000 pour avoir un slogan pugnace radicalisant enfin le vrai combat politique : "l'homophobie est un féau sociall". La suite était malheureusement écrite d'avance. Forte de son succès, l'Inter-lgbt rassemble des dizaines d'associations, toutes plus militantes les unes que les autres et génératrices des slogans kilométriques qui s'en suivirent. Porteurs de toutes les attentes mais imprononçables.
Peu de temps après son arrivée au pouvoir, le gouvernement, plus particulièrement Nicolas Sarkozy à lancé une réfléxion sur une loi contre l'homophobie. Un premier texte batard pénalisant les propos homophobes, mais pas trop. Enfin en plein guerre islamo-juive qui a générée tant de propos stupides, nos penseurs de la chancèlerie ne pouvaient que suivre les directives : "juif"  houla très mal, "pd", ah pas bien... mais pas très grave !
A l'époque il était question de renforcer l'arsenal juridique contre l'antisémitisme, nous étions hiérarchisés. L'histoire, même récente nous a montré où conduit la hiérarchisation humaniste : dans des charniers insondables.
Il a fallut deux itérations sur le slogan avant d'obtenir ce mot d'ordre "l'égalité maintenant".

Mais revenons à notre manifestation. Pour nous extraire, enfin du "tata poum" technoïde, un char affrèté par l'Inter-lgbt accueil le choeur Melomen qui dispensa pendant quatre bonnes heures un lyrisme décalé et parfois étonnant sur une reprise "d'Alexandrie".


Suivis par les filles décidémment toujours aussi entraînantes, un exemple à méditer.


A j'oubliais : les motards en tête, pénétrants la foule, toujours à jouer à celui qui aura la plus grosse.


Propulsons-nous vers la Bastille où un podium animé par Nova prépare la foule. Enfin ceux qui supporterons cette punk attitude fangiforme. De fait la place a connue de plus belles heures et le carré de tête un meilleur accueil. Mais les temps changent, et les marcheurs ne sont plus un sujet d'intérêt. Mais je le conçois je suis devenu un vieux con.
La soirée fut longue.

site de référence >
https://www.fiertes-lgbt.org

Reportage
Pierre LEONARD

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