FQRD

L'ILGA rencontre les associations françaises

13 janvier 1996

Ce samedi 13 janvier 1996, les deux secrétaires généraux de l'ILGA, Mlle Inge Wallaert de Bruxelles et M. Jordi Petit de Barcelone, rencontraient les associations françaises au Centre Gai et Lesbien de Paris à l'initiative de David et Jonathan.

photo

L'ILGA est présente sur tous les continents. Moins dense en Afrique, elle est beaucoup plus représentée en Europe, où elle a été fondée en 1978. Par contre, les associations françaises y sont quasiment inexistantes, puisque sont seuls membres David et Jonathan et les GPL (ces derniers n'étant plus actifs dans la communauté). A ce titre, les représentants de l'ILGA, déploraient la faible part de la francophonie (malgré nos amis Québécois). Il est à noter qu'ils ont tous les deux fait l'effort de parler français.

Les secrétaires généraux ont fait valoir combien cette association, qui permet des colaborations internationales, autorise de soutiens mutuels entre les tissus associatifs des différents pays, diversement favorisés. Un travail très important est ainsi mis en oeuvre en direction de l'Amérique Latine et des pays de l'Europe de l'est. Il s'agissait pour eux de combattre l'image que retiennent souvent les associations française d'un groupe surtout axé sur le lobbying, très étranger aux habitudes politiques françaises. Ils rappelèrent de nombreuses fois que ce que fait l'ILGA n'est que ce que font les membres de l'ILGA.

Sur le plan de l'action en direction de l'extérieur l'ILGA travaille principalement sur deux axes (mise à part la lutte contre le sida):

L'ILGA est souvent appelée comme expert dans les instances internationales pour tout sujet lié à l'homosexualité, aussi bien dans les instances mondiales qu'européennes, par exemple. Inge Wallaert nous apprend ainsi que le rapport Roth devant le parlement européen est grandement issu des travaux de l'ILGA. Ce point intéresse vivement l'assemblée. Un autre point important est le travail effectué auprès d'Amnesty International pour les prisonniers pour cause d'homosexualité.

On sait que l'ILGA a perdu sa place d'ONG consultative auprès de l'ONU suite à une plainte des USA relative à la présence d'associations défendant la pédophilie. L'ILGA s'est alors donné un an de réflexion au sein de ses divers membres. A l'assemblée générale de New York en 1994, 88% de ces membres ont décidé que la pédophilie était un sujet différent de l'homosexualité et, à ce titre, n'avait pas sa place dans l'ILGA. Il y aurait bon espoir de regagner le siège perdu.


Copyright Gais et Lesbiennes Branchés

FQRD Page d'accueil de la FGL/ Welcome page of the FQRD
Sommaire de la FGL / FQRD's table of contents