Du Jeudi 15 Decembre au Dimanche 18 Décembre se tiendra à l'American Center ( 51 Rue de Bercy, à l'intersection avec la rue de Pommard, Paris 12eme) le Festival de Films Gais et Lesbiens de Paris
Voici le programme du festival (de la Grande Salle, de la Petite Salle, ainsi que des fiches sur les films tirées de mon experience personnelle ou du programme de l'association Sidarta ou du programme du festival de films de San Francisco de Juin 1994 (organisé par Frameline)
Note: Les films sont tous sous-titrés en français. Le prix est de 20F / séance, ou un forfait de 150F pour les quatre jours.
Programme: (sous réserve)
GRANDE SALLE
Quelques renseignements sur les films...
SWOON : voir critique dans le mensuel 3.Keller
SALMON BERRIES : film de Percy Aldon (qui a fait, entre autre,
Bagdad Café), avec comme star principale k.d. Lang. Est sorti
confidentiellement aux USA cet été, je ne l'ai pas vu
mais je crois que cela se passe dans une petite ville de
pécheur de la cote ouest, peut être même en
Alaska.
100 DAYS BEFORE THE COMMAND: (tiré du catalogue de
Frameline, donc en anglais) Hussein Erkenov's barracks drama, tells of
five young men who do not survive their service in the Red Army.
Exposed to a merciless round of daily violence, they deseperately try
to resist constant humiliation, but their struggle for human dignity
is clearly a hopeless one. Although it is not in any overt way
"about" homosexuality, Erkenov's film is astonishingly direct in its
presentation of homoerotic imagery. The abundant nudity includes scene
where soldiers bathe each other with an intimacy and tenderness that
is far removed from the brutality of most of their waking hours. The
director has stated that the homoeroticism in his film is quite
conscious and is there to represent the only beauty existing in lives
otherwise filled with ugliness and inhumanity.
THE LIVING END : (programme de Sidarta) Jon, un critique de
film, vient d'apprendre qu'il est séropositif. Luke, vient de
descendre trois apprentis "casseurs de pédés" apres
avoir semé deux tueuses lesbiennes en emportant leurs armes.
Jon et Luke se rencontrent et decouvrent qu'ils font tous les deux
partie du "Club des VIH" et décident de prendre leur vie en
mains. D'après ce que je sais Greg Araki est un très
bon cinéaste, très provocateur, et personellement j'irai
voir ce film. (Il vient aussi de finir un autre film qui doit sortir
en ce moment aux USA: "Totally F***ed Up")
GO FISH : (sorti aux USA cet été, et même
par un distributeur grand public) C'est un film formidable, en noir et
blanc, avec des images superbes, à me faire regretter de ne pas
être une goudou pour apprécier à plein son
érotisme. L'idée de ce groupes de filles qui commentent
l'action, comme dans le théatre grec antique est une super
trouvaille. J'espère qu'il sortira en salle en France.
ZERO PATIENCE : C'est une comédie musicale, très
comique, même si la qualité technique pêche un peu
(apparement, ce film a été fait avec très peu de
moyen et n'a pas de distributeurs) avec une histoire
complètement abracadabrante. Vaut surtout pour l'acteur
interprétant le stewart Canadien (le patient 0) qui a servi
dans la premiere enquète épidémiologique pour
établir la transmission par voies sexuelles du SIDA, quand il
dit 'I may not be the first, but I'm still the best'
DESPERATES REMEDIES : (tiré du catalogue de Frameline)
Something for every one! Desperate Remedies is an insanely campy
bodice-ripper about a turn of the century lipstick lesbian and the
ridiculous handsome men who seek to defame her.
In the dispiriting New Zeland town of Hope, Dorothea Brook, a draper
of distinction enjoys a discreet life with her companion Anne. But
things are turnes upside down with the arrival of hairy-chested
immigrant Lawrence. Dorothea wants Lawrence to marry her opium-addled
sister Rose; Rose wants to marry flamboyant queen Fraser; Lawrence
wants to devour Dorothea, who's in love with Anne; Anne wants Dorothea
to enter marriage of convenience with a sleazy local politician...
Plots points aside, Remedies is driven by a rampantly operatic score,
eye-popping color, and a generous, demented gay sensibility. A tale
of lesbian triumph, peopled by Playgirl pinups, and directed by New
Zeland's most important gay filmmakers.
PRISCILLA, QUEEN OF THE DESERT : va sortir dans les salles commerciales
le 4 Janvier 1995.
Voici maintenant des informations sur les courts métrages.
LOOKING FOR LANGSTON (1989)(Ve 18h), A DARKER SIDE OF BLACK
(1993) (Sa 20h) : Deux Films d'Isaac Julien : (Frameline) Looking
for Langston is gigantically lyrical love letter to Langston Hughes.
(with Hughes' poetry in the unedited version). In A Darker Side of
Black, the director travels to Jamaica and inverstigates the world of
Rap, Ragga and Homophobia.
FAST TRIP, LONG DROP (1993) (Ve 20h): (programme Sidarta) Au
printemps 88, le vidéaste Gregg Bordowitz, engage dans la lutte
contre le Sida, apprend qu'il est séropositif. Il arrête
de boire, de se droguer et annonce son homoséxualité
à ses parents. Un ami proche est atteint d'un cancer. Ses
parents meurent dans un accident de voiture. Ces malheurs
déclenchent une crise d'identité et changent la
comprehension de sa propre maladie. Ce film testament est une
explosion visuel d'irréverences intellectuelles et
d'émotions contradictoires. Ce film imaginatif et
auto-biographique remet en cause: gouvernement, medias, gratin
medical, institutions de lutte contre le Sida et meme les
associations...
BUTCH WAX (1994, 7 min, J. Lane, C; Korniloff, Ve 22h) SEX
BOWL (1994, J. Castle, Shu Lea Cheang, Ve 22h) : le premier sur
'adult female-to male crossdressing tendencies', le second ' a video
of multiple orgasm in the ghetto'.
HEAVEN, EARTH , AND HELL ( 1993, 25 min , T. A. Harris, Sa
20h): According to African tales, the trickster there to befuddle you.
African- American artist Harris uses the metaphor of the trickster, in
his biautifully rendered film, to search among the deception of race,
history and love. Harris describes a transformative journey,
recounting his yearning for acceptance and the choices made to
construct himself out of blackness.
LOOKING FOR A SPACE (1993, 38 min, K. Anderson, Sa 20h):
sous-titre: Lesbians and Gays in Cuba.
(la suite est copie du programme de Sidarta)
H.V.(1994, 28 min, L. Soukaz) : Hommage d'un cineaste a son ami
mort du sida.
AUTOBIOGRAPHY ( 1993, 15 min, Denis Day): Un jeune homme, qui a
du gout pour les metamorphoses, croit qh'il est le seul gay au
monde. Il choisit de vivre un monde imaginaire, en attendant de
trouver un autre monde ou il pourra etre lui meme...
HOMOPHOBIA IN HOLLYWOOD (1992, 25 min, C. Beavan): Le Silence
des Agneaux, JFK, Bsaic Instinct, sortis la meme annee ont souleve la
colere des gays et des lesbiennes: ils et elles ne supportent plus
qu'Hollywood ne les represente que comme des monstres. Bataille du
politiquement correct ou legitime defense.
ROCK HUDSON'S HOME MOVIES (1992, 63 min, M. Rappaport): Rock Huson,
incarne ici par un sosie, se retrouve dans ses anciens films ou,
grace a un habile montage, les connotations homosexuelles autrefois
cachees sont mises en valeur. Le nouveau rocker est plus militant que
l'ancien et ne manque pas de le juger selon les criteres
d'aujourd'hui. Une comedie sur Hollywood et l'homosexualite
etourdissante et piquante.
SILVERLAKE LIFE ( 1992, 90 min, P. Friedmann): "Tom Joslin fut
mon professeur de Cinema au Hampshire College. Il representait pour
moi l'ideal de l'artiste et de l'homosexuel. Une amitie profonde
s'etablit entre nous. J'ai eu la tache triste et difficile de terminer
Silverlake. Tom voulait faire comprendre aux gens l'etendue de la
souffrance subie par les malades du Sida et leurs proches et de leur
montrer par ailleurs l'amour profond qui peut exister dans une
relation homosexuelle..." P. Friedmann
TALONS ET POINTES (1994, 50 min, P. Brooks, K. Ataman): Du 18
au 25 Juin, ont eu lieu, a New York, les quatrieme Jeux Olympiques
gays [en fait, cela s'appelle les Gay Games, car le comite olympique a
refuse l'utilisation du mot 'olympique', E.] avec quelques 500 000
spectateurs. Le 26 Juin, des milliers de lesbiennes, d'homosexuelles,
de bisexuel(le)s, de travesti(e)s, de transsexuel(le)s, de
seropositifs, de malades du Sida, de tous les pays du monde ont
manifeste pour l'egalite des droits en se rendant aux siege des
Nations Unis pour y deposer une petition. C'est l'occasion de se
rappeler les emeutes de Stonewall et de passer en revue quelques Gay
Pride Parades...
OMELETTE (1993, 78 min, R. Lange): Un jeune homme annonce son
homosexualite a sa famille et le filme... Un film provoquant, qui rend
homage au cinema personnel.
LES ANGES DANS NOS CAMPAGNES (1994, 28 min, R. Lange): Si vous
avez deja vue l'Omelette, allez donc gouter celle-ci: moins baveuse
peut-etre mais tout aussi savoureuse!
Copyright Gais et Lesbiennes Branchés,
1995
21h: "Salmon Berries" de Percy Aldon (1991)
16h: "Paris is burning" de Jenny Livingston (1989)
18h: "The Living End" de Greg Araki (1991)
20h: "Go Fish" de Rose Troche (1994)
22h: "Zero Patience" de John Greyson (1993)
16h: "Desperate Remedies" de Stewart Main et Peter Wells (1993)
18h: 5 courts metrages
19h30: "Fresh Kill" de Shu Lea Cheang (1994)
21h30: "Priscilla, Queen of the desert" de Stephan Elliot (1994)
"Looking for Langston" (I. Julien, 1989)
"Fast Trip, Long Drop" (G. Bordowitz, 1993)
"H. V." (L. Soukaz, 1994)
"Relax" (C. Newby, 1991)
"Buth Wax" (J. Lane, C. Korniloff, 1994)
"Sex bowl" (Baby Maniac, 1994)
"Rock Hudson's Home movies" (M. Rappaport, 1992)
"Meeting of the two Queens" (C. Barriga, 1991)
" Silverlake life" (P. Friedmann, 1993)
"Darker side of black" (I. Julien, 1993)
"Looking for a space", (K. Anderson, 1991)
"High Heels" (Beth B, 1994)
"Shimmer" (N. Henricks, 1994)
"Daddy and the Muscle Academy" (I. Pohjola, 1991)
"Talons et Pointes" (P. Brooks, K. Ataman, 1994)
"Les anges dans nos campagnes" (Remy Lange, 1994)
"She must be seeing things" (S. McLaughlin, 1987)
"Prince in Hell" (M. Stock, 1993)
"Blue" (D. Jarman, 1993)