Paris - 23 juin
La marche

Notre reportage est divisé en en trois parties, le carré de tête difficilement abordable, mais témoin de la politisation de la marche et de la nouvelle popularité du maire de Paris Bertrand Delanoe.

Les participations nationales et internationales qui montrent que la marche de l'Ile de France a aussi une dimension qui dépasse la région, et enfin les associations.

Il fallait du courage et de l'abnégation pour aborder le carré de tête. Tant il est vrai que le nouveau maire de Paris, le premier maire gay d'une capitale d'un grand pays, a focalilisé l'attention des journalistes. Le service d'ordre débordé et sans doute inadapté à tant de pression a du à chaque moment revoir les règles de fonctionnement.


Cette année une rumeur sourde semble atteindre les grosses entreprises du milieu gai et lesbien. Le parcours sera-t-il suffisemment moteur pour assurer le retour sur investissement ?
Nonobstant toutes les déclarations, nous ne pouvons que constater une certaine désaffection des gros annonceurs. Mais aussi une satisfaction plus visible des marcheurs et maintenant, élément fortement présent, des badauds.

Le cortège associatif positionné en amont de la marche afin d'être visible et entendu au milieu des kilowatts de sonorisation a été un des marqueur fort de cette édition.


Depuis deux ans, la Lesbian & Gay Pride Ile-de-France contacte l'ensembles de villes de France et d'Europe pour les appeller à venir fêter cette grande attitude de fierté et ce temps de revendication. Les résultats sont là, après l'année exceptionnelle de l'Europride de 1997 à Paris, les délégations de province et internationales reviennent promouvoir ce point d'orgue dans la vie politique et citoyenne de la France.


reportage :
Pierre Léonard
Jean Benoît Richard

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