Qu'il s'agisse d'encourager la naissance d'associations de jeunes homosexuel(le)s en Province, ou de renouveler la nature des actions de prévention, notre role est d'aider, pas de récupérer. Nous mettons notre expérience, notre notoriété, nos contacts et nos moyens à la disposition de toutes les initiatives intéressantes : celles qui contribuent à mieux faire connaître et à rendre visible l'homosexualité auprès des étudiants, et celles qui favorisent l'effort de chacun dans la lutte contre l'épidémie de sida.
Jean-Baptiste Bouin
Les intervenants ont largement évoqué tous les problèmes qui se sont posés et qui se posent autour de l'homosexualité, soit en évoquant l'histoire du mouvement homosexuel, soit en rappelant quelques constats élémentaires sur le degré d'acceptation de l' homosexualité au niveau le plus quotidien. Qu'est-ce qui se passe pour un jeune qui découvre son homosexualité, comment se passe sa rencontre avec le milieu homosexuel, qu'est-ce que les étudiants et les étudiantes du Gage racontent sur leur vie et leurs amours, comment l'épidémie de sida a transformé le vécu homosexuel et sa représentation, comment les gens se protègent-ils ou ne se protègent-ils pas ? On s'est efforcé de faire le point, plus ou moins adroitement : l'important est-il la reconnaissance de certains styles de vie gay, et l'acceptation de certains comportements lorsqu'ils
La grande originalité du débat tenait à la confrontation de personnalités bien différentes : entre le sermon un peu précautionneux du représentant de l' association Chrétien et Sida, et les colères déclarées des militants d'associations homosexuelles, s'est fait sentir une certaine distance assez représentative de la diversité du public présent. Débat difficile à mener, donc, mais c'était une grande première, pour nous riche d'enseignement. A retenir : une association d'étudiants, petite soeur du Gage, est née dans la foulée.
Renseignements sur les prochaines actions de Campus Action Sida : 35 66 27 34
En plus de favoriser la visibilté du Gage dans les facs, l'objectif de cette action est de faciliter la communication d'étudiants à étudiants sur les facons de se protéger de l'épidémie de sida. Il est en effet important que le discours de prévention ne soit pas exclusivement identifié à des acteurs institutionnels, mais puisse être incarné par des intervenants étudiants. Enfin, cette action vise à offrir un espace de parole et de dialogue inédit au sein de la vie étudiante, afin de faciliter l'abord par les participants de leurs préoccupations les plus personnelles relatives à leur vie affective et sexuelle.
Vendredi 12 mai 1995 de 12h30 à 13h30, amphi 34A - Tour 34 ; Campus de Jussieu, Place Jussieu (Paris Ve). Débat animé par Eric Lamien. Intervenant : Claude Guyomar'ch de Sida Info Service, Alexandre Dekkil de AIDES, Yves Roussel du Gage.
A ce jour, déjà deux projets ont été menés à bien :
- Organiser dans les autres facs ce que nous avons fait à Paris I.
- Participer le 12 mai à Jussieu, amphi 34A au débat Amour, Sexe et Libertés organisé par le Gage et Jussieu Action SIDA en collaboration avec les syndicats étudiants.
- Un débat sur "Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l'homosexualité sans jamais oser le demander" prévu à la rentrée de septembre.
D'autre part, il semblerait que certains gageux aient le désir de s'investir dans une action militante. Or, les mercredis au Duplex ne répondent pas à cette attente. L'idée serait donc de prévoir une réunion mensuelle (un jour autre que le mercredi) ou seraient conviés tous ceux et celles qui auraient envie à un titre ou un autre de faire avancer les choses.
Si vous êtes intéressés par un de ces projets vous pouvez donc contacter Mathieu au 45 49 28 50 ou Philippe au 48 52 25 38.
Mathieu Simonet
LSD : Oui. Nous avons essayé d'interpeller les hétérosexuels aussi bien que les homosexuels. L'homosexualité concerne aussi les hétérosexuels, puisque beaucoup d'entre eux connaissent des homosexuels dans leur entourage. D'autre part, l'ambivalence de ce message était un moyen d'atteindre des homosexuel(le)s qui ont du mal à s'affirmer. Le tract est rédigé de telle manière qu'un homo mal dans sa peau peut l'accepter sans se sentir gêné.
Gageure : Comment l'action a-t-elle été accueillie par les étudiants ?
LSD : Avec agacement. Ils ne refusent pas de dialoguer, mais ils ne se sentent pas concernés. Beaucoup d'entre eux nous ont trouvé provocants. Ils nient connaître des homosexuels autour d'eux. Et de manière générale, ils ne comprennent pas notre militantisme.
Gageure : Qu'est-ce qui ressort du dialogue que vous avez engagé ?
LSD : Les préjugés sont toujours très forts. Beaucoup de gens pensent encore que c'est une maladie. Les notions de sexe, d'amour et d'amitié sont confuses. Cette ignorance tend à montrer qu'il y a encore très peu de coming-out dans le cercle des amis. C'est assez étonnant de la part d'étudiants. Et surtout, faire bouger la société dans ces conditions, ca sera un travail de longue haleine.
Gageure : Avez-vous rencontré des homosexuel(le)s ?
LSD : Oui, mais beaucoup d'entre eux niaient l'être. Par exemple, nous avons discuté avec deux filles qui semblaient très proches, comme un couple. Mais elles se prétendaient hétéro. Plus tard, l'une d'entre elles est revenue nous voir seule, et nous a avoué être lesbienne. Elle était amoureuse de sa copine, mais lui avait toujours caché. Elle s'était même inventé un faux petit-copain pour faire diversion !
Gageure : Parlons de LSD. Quel est le but de votre association ?
LSD : Les lesbiennes sont mal représentées dans la plupart des associations homos. Alors nous avons décidé de créer notre propre association vraiment active. Notre but ? Foutre le bordel le plus possible. Le mal être des lesbiennes, il vient du défaut de visibilité. Or si on n'entend pas assez parler de l'homosexualité en général, on entend encore moins parler des lesbiennes en particulier. Les LSD sont là pour taper du poing sur la table.
Gageure : êtes-vous féministes ?
LSD : Pas du tout. Contrairement à d'autres associations lesbiennes, nous avons même des adhérents garcons. (15 adhérents bienfaiteurs pour 40 adhérentes). Mais ils n'ont pas le droit de vote : nous restons tout de même une association lesbienne.
Gageure : Pratiquement, quelles sont vos revendications ?
LSD : Nous voulons à tout prix aider les jeunes à s'affirmer, forcer la société à prendre de nouveaux repères. Nous revendiquons aussi le droit à l'insémination artificielle. Enfin, nous demandons une meilleure information sur le sida chez les lesbiennes. A la demande de LSD, une conférence sera organisée pour en débattre avec le CRIPS, SIS, Aides, et des médecins, afin d'élaborer un discours commun. Cette conférence fermée aboutira à une conférence publique.
Propos recueillis par Sylvain Demongeot.
Coté CUC, par contre, ce n'est probablement pas un hasard si le maire de Paris n'a pas répondu à la lettre du journal HumÏurs. Le CUC n'est tout simplement pas au programme. Pour la reconnaissance officielle de la déportation homosexuelle, pas plus d'écho.
SD
La réponse à ces problèmes et la poursuite d'un objectif de non-discrimination ne passent pas nécessairement, à mes yeux, par l'institution d'un nouveau contrat de droit civil entre les personnes. J'estime en effet qu'un tel contrat pourrait en lui-même être à l'origine de nouvelles dicriminations, qu'elles soient d'ordre juridique ou, plus gravement, de fait.
C'est dans ce cadre que le groupe communiste à l'assemblée nationale a déposé dès 1989 une proposition de loi relative à l'union de fait affirmant que le principe fondamental de l'égalité des droits devait être assuré à tout ménage, qu'il soit ou non sanctionnés par le mariage, mais aussi l'égalité des obligations, le droit de l'un étant souvent l'obligation de l'autre en matière financière ou patrimoniale.
Je crains que ce fameux CUC ne soit un moyen supplémentaire de détruire cette institution essentielle à notre société qu'est la famille. C'est pourquoi j'y suis franchement hostile.
Ce constat a conduit les parlementaires socialistes de l'Assemblée nationale et du Sénat à déposer des propositions de loi prévoyant la création du contrat d'union civile . Un tel contrat a pour objet de mieux protéger et d'offrir ainsi une plus grande sécurité à chaque citoyen quel que soit le modèle sur lequel il entend lier son destin personnel à celui d'autrui.
Mais comment un jeune prêtre homosexuel peut-il être l'auteur de sermons aussi conservateurs ? Il devrait être compâtissant, lui qui pêche. C'est que sa dureté est l'arme intérieure qui lui permet de cacher sa sexualité et ses sentiments au plus profond de lui-même. Pour enfouir son démon homosexuel, il lui faut revêtir les habits du sacré. Mais ce jeu de cache-cache ne durera pas éternellement. Le masque tombe le jour ou son amant le rejoint en pleine communion, brisant la glace qui séparait le profane du sacré. A ce point nodal du film, mis en images avec une charge émotionnelle extraordinaire, le sens du film peut basculer dans une direction imprévisible. Or l'homosexualité de ce prêtre, qui va éclater au grand jour, sera à la fois la source de sa déchéance sociale et de son salut spirituel. Progressivement, sa perception des autres hommes s'enrichit. Mais surtout, il découvre sa propre humanité. En même temps qu'il admet sa condition d'homme, il admet sa condition de prêtre. Il admet que le plus difficile n'est pas d'être fort, mais d'être faible. Plus qu'une apologie de l'homosexualité, c'est donc une réflexion sur la foi et sur les principes chrétiens que nous propose la cinéaste. A la fin du film, le personnage, meurtri, comprend pourtant mieux son homosexualité et sa foi. Nous aussi sans doute. SD Cités Cinés invite à un nouveau regard sur la ville. 80% des films ont la ville pour décor. Le sujet de l'exposition est la ville, et l'exposition a lieu dans une ville. Quand le spectateur sortira et se retrouvera à la Défense, il regardera sans doute son environnement différemment, estime Francois Confino. Dans Cités Cinés 2, vous avancerez dans un univers en trois dimensions, fait de décors spectaculaires, de lumières, de sons et de projections cinématographiques, l'ensemble étant piloté par les technologies les plus sophistiquées. Le scénario vous permet de cheminer dans ce foisonnement d'images et, en fin de parcours, rêve ultime, de devenir image vous-mêmes. Tout débute avec Retour vers l'avenir, machine à voyager dans le futur symbolisée par un escalier en forme de long cylindre, ou les lumières de plus en plus dynamiques marquent le défilement des années de 1995 à 3000. A cette date, vous entrez dans Archéologie 3000 , chantier de fouilles archéologiques: la banquise a rejeté tout ce qui a servi à produire et diffuser de l'image et du son. Les archéologues y ont reconstruit la ville des images qu'ils pensent être datée, sans aucune certitude, aux environs de 2095. Puis vous progresserez vers la cour des miracles, cinéculte, fantasmania, la maison du savant fou, métamorphoses ... Le plus insolite des spectacles, c'est probablement le messager des voyages virtuels, gardien de l'image. Le messager possède plusieurs niveaux de conscience. Au premier niveau, il est en sommeil et initie les visiteurs aux images du futur et au futur de l'image. Au deuxième niveau, il interagit avec le public au moyen d'une torche virtuelle. Enfin, dans un troisième niveau de conscience, il dialogue avec les spectateurs, en racontant des histoires sur lui-même ou sur ses voyages dans l'espace temps. Mon préféré, enfin, c'est Rêves, qui dans un décor blanc et cotonneux, invitant à un demi-sommeil, projette les plus belles images que le cinéma ait produite sur le thème du rêve. Tous ces jeux scéniques s'enchaînent, selon Francois Confino, dans un cheminement ou l'image remplace progressivement le monde construit. Nous commencons avec le travail, la voiture, puis le culte voué au cinéma avec les archéologues expliquant que l'image a eu une importance énorme à une certaine époque... Cela continue ainsi jusqu'à la Maison du savant fou qui travaille en fait sur l'image et sur le nouveau pouvoir de l'oeil. Ensuite, le décor s'efface complètement: nous basculons dans l'imaginaire. Le choix des extraits est très respectueux des pionniers, mais aussi très moderne. Ainsi, on peut retrouver L'entrée du train en gare de La Ciotat des frères Lumière aux cotés de Mask, Terminator ou le Frankenstein de Branagh. Guillaume Dauchy
Avouons que l'association Gai-Kitsch-Camp perturbe un peu avec un nom aussi barbare et des préoccupations un peu trop intello. Mais voyons de plus près. D'abord (car elle a au moins deux cordes à son arc : l'édition et un festival de films gais et lesbiens) ses Cahiers. L'ensemble (sauf les premiers, épuisés) est aisément consultable à la librairie Les Mots à la bouche, grande débitrice, ou à la Fnac du Forum des Halles, plus timide. Bon d'accord, la collection Université paraît trop studieuse malgré quelques illustrations coquines mais ou trouver ailleurs que dans son cinquième numéro des informations sur Les mésaventures des sodomites au Brésil entre les XVIe et XVIIe siècle s ou encore une relation des procès de Newport dans le Rhode Island (USA) en 1919 ou on apprend qu'y existait sans trop de problèmes une subculture gaie entre des marins et une partie de la population - sans parler de témoignages sur Les relations homosexuelles en Algérie en 1900, témoignage qui nous vaut aussi des po Mais pourquoi aussi un nom aussi curieux et difficile à prononcer ? Pour gai, c'est clair, pour kitsch, un peu moins, mais quelques-uns savent que ce mot désigne la qualité humoristique de quelque chose de dépassé, comme le mot inverti par exemple ; et camp, on ne peut plus l'ignorer : ce mot anglo-saxon désigne un mode de provocation opposé systématiquement à tout comportement politiquement correct . C'est le contraire du respectable. Gai-Kitsch-Camp est donc tout un programme ! La troisième édition de leur festival Question de Genre (car ils organisent aussi un festival de films presque annuel autour de la sensibilité gaie. Scoop : en novembre 1995, le thème retenu est pour Question de Genre 4 est celui de l'amitié) a retardé la sortie du sixième numéro de la collection Université : Un sujet inclassable ? Approches sociologiques, littéraires et juridiques des homosexualités. Il est enfin disponible au même prix que le précédent (120 F). Il aura demandé plus d'un an de travail. Un numéro qui donne des allures d'encyclopédie à cette collection dirigée par Rommel Mendès-Leite ! On nous promet pour très prochainement une conférence interdite par le préfet de police de Paris en 1949, Considérations objectives sur la pédérastie de Gabriel Pomerand, ami lettriste d'Isidore Isou ; un érotique du 17e siècle italien, Alcibiade enfant à l'école ; une étude de Gustave Fréjaville sur Les travestis chez Shakespeare. Les pamphlets du 18e siècle qui ont fait la fortune (au sens de réputation, les finances sont au plus just) des Cahiers GKC (Les Enfants de Sodome à l'Assemblée Nationale etc.) viendront après que leur appareil critique sera terminé. Pour cette période, il vous faudra vous contenter des Infâmes sous l'Ancien Régime, procès de sodomites recueillis par Paul d'Estrées au début de ce siècle, augmenté de diverses études sur le même sujet par des contemporains ainsi que des nouvelles, On trouvera d'autres informations (catalogue entre autre) sur 3615 GKC... On peut aussi écrire à GKC, BP 36, 59009, Lille cedex, ou téléphoner au 16 20 06 33 91. Patrick Cardon
Le CN a décidé de s'intégrer davantage aux projets à venir de Gémini, la fédération d'associations que nous avons contribué à créer. Un débat approfondi a porté sur les actions du Gage dans les facs. Philippe, invité, a présenté l'action du groupe inter associatif Pascal(e) aime Pascal(e) : visibilité homosexuelle, distribution de tracts, discussion avec des étudiants. Le CN confirme la participation du Gage à l'action du 13 avril 1995 à l'université de Panthéon - Sorbonne. L'intitulé et le contenu du débat prévu le 12 mai à Jussieu, avec le collectif Jussieu Action SIDA sont précisés. Le CN a ensuite procédé à l'élection de Sylvain Demongeot au poste de Rédacteur en Chef de Gageure, et accepté la démission pour raisons personnelles de René Doursat, Secrétaire. Il s'est enfin réjoui des succès rencontrés par le serveur Minitel du Gage, et par la première des soirées filles à l'Entracte.
Devant ce succès (et aussi parce que le Gage est membre du CGL et donc complètement subjectif), nous avons décidé de rencontrer Fleury DRIEUX, le nouveau Président du CGL. Instituteur et joueur de jazz, Fleury DRIEUX est tombé rapidement dans la soupe associatitive : d'abord au sein de GENEPI (aide aux personnes incarcérées) puis à la GAY PRIDE (devenue depuis LESBIAN & GAY PRIDE). C'est de retour du Quebec ou un équivalent du CGL existe depuis longtemps, que notre globe-trotteur décide d'importer le concept en France avec des amis. Aujourd'hui, c'est chose faite. Reste, pour le nouveau Bureau, à consolider l'acquis, agrandir les locaux pour satisfaire la demande croissante, et intensifier les services proposés. Alors bonne chance! CGL - 3, rue Keller 75 011 Paris - Tél. : 43 57 21 47 ouvert du lundi au samedi de 14h à 20h et le dimanche de 14h à 19h. ... et pour écouter Fleury DRIEUX jouer du jazz au sein du QUINTET, sachez qu'ils sont en tournée actuellement! Frédéric GUIZOT
contact : minitel 3614 NGS*Gage - Bal Guillaume ou tél. : 40 41 99 95 (Jean-Baptiste) Emission animeé par Eric Lamien tous les samedi matin sur FG98.2 de 10h00 à 12h00. Possibilité d'intervenir pendant l'émission en téléphonant au 40 13 88 00. Eric Lamien anime également tous les mercredis l'émission "De Vive Voix" de 20h à 21h. Une heure de témoignages sur la vie avec ou autour du VIH.
lecompte@email.enst.fr
Cinéma
Prêtre
Un jeune prêtre catholique conservateur, sur de lui, est affecté dans une paroisse pauvre de Liverpool. Jusque là, pas de surprise. Le spectateur qui connaît le thème du film peut raisonnablement s'attendre à ce que le personnage soit soudainement ébranlé par la découverte brutale de son homosexualité. Or le film de Antonia Bird est plus fin : elle ne nous montre pas un prêtre tiraillé entre son homosexualité et sa foi. Au contraire, son personnage mène depuis longtemps une double vie sans heurts, et surtout sans mélange des genres. Cité Ciné 2
Selon les termes du scénographe, Francois Confino, Cités Cinés 2, "c'est un spectacle où l'on raconte une histoire. Le public va vivre dans une pièce de théâtre comme s'il était sur scène. Il sera acteur. On va lui demander d'agir, de rire, d'avoir peur, d'entrer dans un monde imaginaire et d'y vivre une grande aventure. Ce n'est pas une exposition sur le cinéma, mais un parcours cinématographique dans lequel chacun se fait son cinéma." La magie de Cités Cinés 2, en effet, c'est cette alliance subtile de la réalité et de l'onirique, qui intègre le spectateur dans le spectacle. Ainsi, dans la Cour des miracles, qui figure une cour d'immeuble, un drive-in et la routine du métro boulot robot, le jeu des lumières associe les spectateurs au décor.Comment y aller ?
Métro-RER : station Grande Arche
Voiture: Sortie 7 du boulevard circulaire de La Défense, Parking PB - Grande Arche- Sortie Piétonne - Rotonde des miroirs
Gai Kitsh Camp
GAI sans commentaire, KITSCH comme le temps qui passe, CAMP comme le temps qu'il fait.
Conseil Nocturne:
Ce Conseil a donné l'occasion de rappeler l'importance des activités d'accueil pour notre association. Il est décidé de renforcer la structure d'accueil au Duplex, sous l'autorité de Youness. Les administrateurs assureront un accueil renforcé chacun à leur tour, pendant la période 20h30 - 21h30 et le planning des tours sera fixé à chaque C.N. Le CN a souligné de plus l'importance - tant politique que financière - des adhésions pour l'association. Dans le cadre de la Lesbian & Gay Pride, Guillaume propose un événement cinématographique du type rétrospective de films homos. (Le projet définitif est l'organisation d'une projection du film Omelette à l'exposition Cités Cinés 2). Ludovic met de plus sur pied un nouveau voyage inter associatif. Destination prévue : Londres.
Le CGL a 1 an
Le CGL vient de fêter son 1er anniversaire (c'était le 22 avril). Disposant d'une vitrine donnant directement sur la rue, le Centre Gai et Lesbien a su se trouver d'une identité et se forger une réussite. Son identité : être à la fois un lieu de services, un carrefour des associations et un espace de convivialité (si, si, j'ai tout bien lu la plaquette et j'ai vérifié). Ainsi, se mirent en place des permanences téléphoniques, juridiques, une structure d'accueil, une bibliothèque... Ceci entraînant cela, la réussite ne se fit pas attendre, grâce en particulier au travail des volontaires (Ah! on ne rappellera jamais assez à quel point le travail sur le terrain est primordial pour les associations). Aujourd'hui, le CGL compte 800 cartes de soutien et 55 associations membres.
WANTED : projectionniste
Dans le cadre de la Lesbian & Gay Pride 1995, le Gage organise la projection du film Omelette de Rémy Lange. La séance se déroulera le lundi 19 juin à Cité Ciné 2. Pour ce, nous avons besoin du savoir faire d'un projectioniste (en super 8). Alors, étudiants en cinéma ou amateurs éclairés, venez nous apporter la lumière.Radio Service Sida
Programme des émissions de mai 1995
Samedi 6 mai 1995 : Lycées, facs, et prévention
Samedi 13 mai 1995 : La nutrition (avec Sida Info Service)
Samedi 20 mai 1995 : Les homos, le désir d'enfant, l'adoption (avec Ecoute Gaie)
jbbouin@imaginet.fr
20/04/1997, page actualisée par David Lecompte,
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