S'installer dans un endroit calme et prendre son temps.
Se laver les mains à l'eau et au savon.
Frotter l'endroit où l'on pique avec un coton imbibé d'alcool, avant et après le shoot. Cela désinfecte, réduit le risque de poussière et fait ressortir la veine.
Une seringue neuve par personne et par shoot.
Une seringue neuve abîme moins les veines et ne contient ni virus ni bactéries.
Si on est obligé d'utiliser une seringue qui a déjà servi, voici quelques conseils pour la désinfecter :
Dans un verre propre, verser de l'eau. Pomper, rejeter hors du verre. Recommencer. Faire la même chose avec de l'eau de Javel (deux fois). Refaire la même chose avec de l'eau (deux fois).
Si on n'a pas de Javel, utiliser de l'alcool.
C'est toujours mieux que rien.
Une cuillère (propre) par personne.
Partager la poudre avant de diluer.
Si on est obligé de partager du matériel :
les personnes qui ont le matériel neuf se servent en premier.
Un filtre neuf par personne (filtre de cigarette ou coton).
Le citron contient toujours des bactéries et peut contenir des poussières. Employer de préférence de l'acide citrique (ou ascorbique) en poudre. Une pointe de couteau suffit.
Si on utilise un citron, en prendre un nouveau à chaque fois, et l'ouvrir juste avant de s'en servir.
Chacun son récipient, chacun son eau. Dans l'idéal, prendre de l'eau stérile. Sinon, prendre de l'eau non gazeuse en bouteille (l'ouvrir juste avant et chacun sa bouteille). Sinon, prendre de l'eau du robinet et un récipient propre. Mettre beaucoup d'eau : cela ne diminue pas le plaisir, mais réduit les risques si le produit est mauvais ou trop fort. Pour les mêmes raisons, injecter lentement.
Ne jamais partager la came par les seringues (ni par l'avant, ni par l'arrière, en retirant le piston) car c'est un des meilleurs moyens de transmettre les virus.
Avant de jeter sa seringue dans une poubelle, pour éviter que quelqu'un ne se blesse, recapuchonner l'aiguille, (ne pas recapuchonner la seringue de quelqu'un d'autre : on risque de se piquer). puis mettre la seringue dans une canette en métal (Coca, bièreä), qu'on écrase ensuite sous son talon. Si on n'a pas de canette, mettre la seringue dans une bouteille ou un autre emballage.
Lorsqu'on s'injecte des drogues, on peut limiter les risques, pour préserver sa santé et celle de ses partenaires. Priorité : éviter de s'injecter des bactéries et des virus. Les bactéries peuvent donner des abcès ou passer dans le sang et entraîner des infections graves. Il y a des bactéries un peu partout (sur le sol, sur la peauä) : il est donc utile de se laver les mains, de désinfecter l'endroit où l'on pique, d'utiliser une cuillère propre, un filtre neufä
Les virus, ce sont surtout le VIH, responsable du sida et les virus des hépatites, B, C, Dä Ils se transmettent d'une personne à l'autre, lors de rapports sexuels non protégés (sans préservatifs) ou d'injections : pour éviter de se contaminer ou de se surcontaminer (rajouter du virus dans l'organisme, quand on est déjà contaminé), il faut respecter la règle : chacun son matériel.
ASUD : Ces groupes d'usagers et d'ex-usagers de drogues, qui militent pour la réduction des risques, existent dans plusieurs villes. ASUD édite un journal très bien fait. A Paris : Tél. : (1) 44 62 50 35 ou 36 ou 37.
AUDVIH : (Aide aux usagers de drogue confrontés au VIH). Tél. : (1) 44 52 00 00. Laisser un message. Accueil tous les mercredis (15h-19h) à AIDES, 247 rue de Belleville 75019 Paris.
SAS : (substitution auto-support). Tél. : (1) 43 57 60 18 (le soir).
Drogue Info Services : (Info sur la désintoxication) Tél. : 05 23 13 13
Seringues : 2 à 5 Francs / pièce.
Acide citrique ou ascorbique : pour 5 Francs, on en a pour plusieurs semaines.
Eau stérile pour injection : environ 20 Francs les 10 ampoules (2, 5 ou 10 cc).
Alcool, coton : également en grande surface.
Stéribox : 5 Francs pour 2 seringues, 1 tampon alcoolisé, 1 filtre, de l'eau stérile et 1 préservatif.
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