J'ai commencé à prendre de l'AZT en octobre 1989. Traitement auquel se sont rajoutés peu à peu, en fonction de l'aggravation biologique et clinique de l'infection et de l'état d'avancement de la recherche, d'autres antiviraux et une série de médicaments prophylactiques destinés à prévenir l'apparition de maladies opportunistes. Graduellement, j'ai pris de plus en plus de molécules et, depuis plus d'un an, j'avale environ entre 30 et 35 cachets par jour, sans oublier différentes injections et une série de médicaments homéopathiques.
À la même époque est apparu un début d'hépatite médicamenteuse, avec des transaminases deux ou trois fois supérieures aux normes. On peut dire que c'est une réaction normale du foie, dans la mesure où c'est lui qui, avec les reins, est chargé d'éliminer les toxines et, « God damned », ce que les médicaments peuvent être toxiques !
Le problème était apparemment sans issue, puisque tout nouveau médicament ne pouvait qu'aggraver cette hépatite et de toute façon, il n'existe pas de médicaments pour cette indication. J'ai très mal vécu cette nouvelle pathologie, qui impliquait de suivre un régime alimentaire léger, de ne pas boire d'alcool etc.
En février 1994, je décidais d'agir et d'essayer un type de médecine qui soigne sans médicaments. Je suis allé voir un acupuncteur, lui ai expliqué mes différents problèmes et nous avons essayé de les régler. En sus, j'ai pris un « drainer » du foie conseillé par mon homéopathe. Le résultat a été assez rapide puisqu'au mois de mai, avec une seule séance par semaine, mes transaminases étaient redevenues normales et le sont encore à ce jour. De plus, je me sens beaucoup moins fatigué. Dans la mesure où mon traitement s'est plutôt alourdi depuis le mois de février, je ne vois d'autre explication à ce retour à la normale que la séance hebdomadaire d'acupuncture et le « drainer » du foie.
Yann
NDLR : Précision : l'auteur de ce témoignage a continué à suivre son traitement allopathique et y a ajouté un traitement par homéopahie et acupuncture. Il n'a pas remplacé le premier par le second.
Si vous avez été atteint d'une hépatite médicamenteuse, nous sommes intéressés par votre témoignage, pour un prochain numéro de REMAIDES.
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