Je vous remercie très vivement pour votre récent courrier sur la Gay Pride où vous en profitez pour livrer votre sentiment sur la lutte contre les discriminations liées à la sexualité des personnes.

Je tiens tout d'abord à vous demander de bien vouloir m'excuser de ne pouvoir cette année participer à ce grand rendez-vous. En effet, le même jour, je dois me rendre à Strasbourg pour le premier congrès mondial contre la peine de mort, un autre combat qui m'est cher. Je regrette d'autant plus de ne pas être à Paris ce jour-là que pour avoir défilé à la Gay Pride toutes ces dernières années, je sais son importance dans la lutte contre les discriminations.

Je veux aussi vous redire toute ma volonté de faire avancer les justes revendications que vous développez dans votre courrier. Je pense tout particulièrement au PaCS : signature en mairie, fiscalité alignée sur celles des personnes mariées, droit au séjour amélioré, etc... . À l'Assemblée, j'ai d'ailleurs eu à plusieurs reprises l'oxxasion de déposer des amendements dans ce sens. Comme vous, je me félicite aussi des progrès législatifs en passe d'être réalisés en matière de lutte contre les discriminations et contre le harcèlement moral. Enfin, je souhaite aussi que la révision de la législation sur la famille permette de grandes avancées en particulier dans le domaine de l'"homoparentalité", et ce parce que l'intérêt de l'enfant nous y appelle.

Je ne doute pas que sur ces questions-là, à l'instar des précédentes, l'édition 2001 de la Gay Pride contribuera à faire bouger la société.

Vous renouvellant tous mes voeux de succès pour samedi, je vous prie de trouver ici l'expression de mes salutations dévouées.

Bernard Birsinger